Le député Yoav Kich (Likoud) est en colère et à juste titre. Après les révélations sur l’ignoble viol accompagné d’humiliations d’une jeune femme handicapée commis par trois Arabes, Yoav Kich dénonce d’abord la décision de la police de dissimuler cet acte “afin de ne pas créer d’émeutes anti-arabes, mais surtout, il fulmine contre le silence total des championnes professionnelles de la condition féminine, situées à gauche de l’échiquier politique: “Où sont-elles passées??! Où sont ces féministes patentées??! Pourquoi ce silence soudain??!” En effet, les Zehava Gal-On, Tamar Sandberg, Michal Rozhin, Meirav Michaeli, Shelly Yehimovitch et autres n’ont pas réagi à cette hideuse nouvelle.
Yoav Kich a lancé un appel aux députées de gauche et d’extrême gauche afin qu’elles “mettent fin au plus vite à cette dissonnance criante et qu’elles émettent, même du bout des lèvres, une condamnation de cet acte ignoble, au nom de l’honnêteté élémentaire”. On imagine aisément le tremblement de terre qui se serait produit en Israël mais aussi à l’étranger si trois habitants juifs de Judée-Samarie s’étaient livrés à un tel acte sauvage sur une handicapée arabe (scénario purement irréaliste).
Le “silence criant” le plus insupportable aura été celui de la députée Aïda Toumah-Sliman (Hadash-Liste arabe unifiée) qui est présidente de la commission pour la promotion de la condition féminine.
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