A 14h, le minsitre Elie Avidar (Israel Beitenou) réunira une conférence de presse lors de laquelle il devrait annoncer qu’il démissionne de son poste de ministre et qu’il retourne sur les bancs de la Knesset.
Elie Avidar avait été nommé ministre sans portefeuille auprès du Premier ministre en août dernier. A l’époque, il avait menacé de ne pas voter pour le budget s’il n’obtenait pas un poste assez prestigieux au sein de la coalition. Comme chaque voix comptait pour cette étape fondamentale à la survie du gouvernement, il avait été décidé d’accéder à sa demande. En le nommant ministre, les chefs de la coalition espéraient se débarasser simultanément de deux dangers : l’absence de majorité pour le budget et compter sur ses bancs à la Knesset un député qui risquait à tout moment de ne pas voter suivant la discipline de coalition. En effet, Elie Avidar fait figure d’électron libre au sein de son parti et compte parmi les critiques les plus virulents de la coalition. Assis sur un fauteuil de ministre, il a démissionné de son poste de député dans le cadre de la loi norvégienne, suscitant un ouf de soulagement en plus haut lieu.

L’idée de départ était de lui donner un poste ministériel sans portefeuille, en attendant que celui des Renseignements occupé par Elazar Stern (Yesh Atid) se libère. Ce dernier était pressenti pour prendre le poste de directeur de l’Agence Juive laissé vacant par Itshak Herzog. Mais l’histoire en a voulu autrement. Elazar Stern a dû renoncer à sa candidature après avoir tenu des propos choquants sur son attitude lorsqu’il fut commandant des Ressources humaines de Tsahal, entre 2004 et 2008. Il a avoué avoir volontairement ignoré les lettres anonymes de soldates faisant état d’agressions ou de harcèlement sexuels. Il a justifié cette attitude par une « volonté de mettre fin à la mode des lettres anonymes ». Elazar Stern est allé jusqu’à dire que dans ces cas-là, « le broyeur de papier travaillait beaucoup ».
La nomination d’Elie Avidar à un poste sans portefeuille – mais avec budgets – avait fait grand bruit, puisque ce dernier avait fait partie des opposants les plus virulents à ce type de pratique lorsqu’elle avait lieu sous le gouvernement précédent Netanyahou-Gantz. Il avait alors promis que s’il ne constatait aucune utilité à son titre, il démissionerait.
Voilà qui devrait être chose faite cet après-midi et voilà qui devrait donner quelques sueurs froides à la coalition déjà fragilisée ces derniers jours par l’attitude de deux partis qui boycottent les votes à la Knesset : Ra’am et Kahol Lavan.
Si ça pouvait servir ,
à ce que ce gouvernement de Traîtres et ses nouveaux maîtres terroristes arabes , se cassent la GUEULE et s’en aillent dans les Oubliettes de l’Histoire..
Je dirais
H A L L E L O U Y A H