Une catégorie de personnes qui n’avait jamais obtenu de statut clair, sont les fiancées et amies des soldats tombés au combat. Lors de l’Opération Tsouk Eitan, cet aspect a pris de l’ampleur avec les témoignages poignants de jeunes filles, qui malgré leur immense douleur et le traumatisme subi n’avaient pas de statut officiel face à l’Etat et à la société.
Depuis Tsouk Eitan, un certain nombre de jeunes filles et jeunes femmes dont le fiancé est tombé au combat ont entamé une campagne afin d’être reconnues officiellement comme membres des familles endeuillées. Elles ont été soutenues par les députées Aliza Lavi (Yesh Atid) et Ayelet Nahmias-Verbin (Camp Sioniste) et le gouvernement a accepté d’instituer ce statut.
Désormais, les fiancées, officielles ou non, de soldats tombés au combat seront reconnues par l’Etat qui sera tenu de les aider, mais pas dans la même mesure que les parents, conjoints, enfants, frères et sœurs. Cette reconnaissance n’ira pas jusqu’au versement de rentes mais se traduira par une aide financière pour le soutien psychologique, des jours de congés accordés lors des sept jours de deuil et des journées de souvenir annuelles, et aussi la possibilité d’être averties de la mauvaise nouvelle par les officiers de Tsahal chargés de cette lourde tâche au même titre que les familles.
Photo Famille Goldin