La cérémonie officielle de Yom Hashoash à Yad Vashem s’est déroulée ce soir et a ouvert les célébrations de ce jour particulier. Demain matin (lundi) à 10 heures, tout le pays se recueillera pendant deux minutes au son des sirènes, puis des cérémonies auront lieu sur les différents lieux de mémoire ainsi qu’à la Knesset.
Ce soir à Yad Vashem, une chaise jaune avait été laissée vide au premier rang, en hommage aux otages encore détenus à Gaza par les terroristes du Hamas.
Comme l’a souligné le Président Herzog en préambule de son allocution: ”Ce n’est pas une année normale, ce n’est pas un jour du souvenir normal. Cette année, le pays est en guerre. 212 jours se sont écoulés depuis le terrible massacre que le Hamas a commis contre des bébés, des enfants, des vieillards, des femmes, des hommes. Depuis nous avons entamé une guerre qui coûte un lourd prix en vie humaines, comme nous avons pu le voir à Kerem Shalom, il y a quelques heures. Depuis que nos frères et nos soeurs ont été enlevés par l’ennemi cruel, notre coeur est avec eux. Je veux témoigner de mon affection aux familles des otages. Je crie, je prie, je souhaite et je m’engage au nom de tout le peuple: nous n’aurons de cesse avant d’avoir ramené nos filles et nos fils dans nos frontières”.
Le Président a raconté: ”Alors que je me tiens ici ce soir, je pense à une vidéo que j’ai visionnée en pleine guerre et qui m’a particulièrement ému. Elle est un condensé de ce saint endroit: Shoah et renaissance qui sont intimement liés, à travers un grand-père et son petit-fils. Le grand-père, Elyakim Hollander, survivant de la Shoah âgée de 96 ans et lieutenant-colonel réserviste de Tsahal. Le petit-fils, Ori Hollander, soldat réserviste qui est sorti en permission pour la première fois et va rendre visite à son grand-père, vêtu de son uniforme et portant son arme. Ils s’embrassent. Le grand-père, survivant de la Shoah murmure à son petit-fils, les larmes coulant sur ses joues: ”Merci mon Dieu, nous avons eu le mérite de te voir, avec une arme, un bouclier”. Et il ajoute: ”Tu es ma victoire”.
Itshak Herzog a rapporté l’histoire de Naftali First, qui a survécu à Buchenwald. Sa petite-fille Mika était chez elle à Kfar Azza avec son mari et ses enfants quand les terroristes du Hamas ont attaqué le 7 octobre.
Le Président a reconnu que les images et les récits terribles du 7 octobre nous ont fait penser à la Shoah. ”Mais justement aujourd’hui”, a-t-il poursuivi, ”Je demande que l’on écoute attentivement les paroles de Naftali, qu’il a dites à sa petite-fille Mika après le massacre, je le cite: ”Cela ressemble, cela fait peur, il n’y a pas de mots pour décrire cette cruauté mais ce n’est pas la même chose. Ce n’est pas une Shoah. Il n’y aura pas de deuxième Shoah”.
Herzog a renchéri: ”En effet, ce n’est pas une Shoah. Le 7 octobre n’était pas une Shoah parce qu’aujourd’hui nous avons l’Etat d’Israël, l’armée de défense d’Israël. Même si les conséquences du drame et le choc nous touchent encore, nous n’oublions pas que nous avons ce à quoi nos frères disparus pendant la Shoah ne pouvaient que rêver, qu’imaginer: un Etat et une armée à nous. Une armée qui, en ce moment même, se bat dans une guerre qui n’est pas encore terminée, pour notre foyer national. Je le dis avec une foi totale, malgré le drame et le deuil qui nous ont frappé: ce foyer personne ne peut le détruire. Ce peuple, notre peuple, qui a vécu la Shoah la pire qui soit, qui s’est construit une indépendance dans sa patrie 2000 ans après avoir été exilé, rien ne peut l’exterminer”.
MERCI MON LE PRESIDENT
VOTRE ALLOCUTION M..A BEAUCOUP EMUE
J.AI LAISSE COULER MES LARMES
VOUS AVEZ ENTIÈREMENT RAISON
CE PAYS CETTE NATION EST NOTRE MAISON
CES SOLDATS SONT NOS ENFANTS
DE TOUT TEMPS CES NATIONS QUI SE DISENT
NOS AMIS NOS ALLIES NOUS ONT TOUJOURS
TRAHIS
PERSONNES N.ARRIVERA A NOUS EFFACER
ISRAEL JE LE COMPARE A UN ROSEAU
IL ROMPT MAIS NE SE CASSE PAS
ISRAEL RESSORTIRA DE CETTE GUERRE PLUS
FORT QUE JAMAIS
NOUS AVONS UNE ARMEE MAGNIFIQUE
AUCUN PAYS AU MONDE NE PEUT ETRE
COMPARE A ISRAEL
ISRAEL EST ETERNEL
HAI ISRAEL HAI
MERCI MILLES FOIS MON LE PRESIDENT