UN RAPPORT DE « GENERATIONS OF ISRAEL » AFFIRME QUE LES EXPATRIÉS ISRAÉLIENS VIVANT À L’ÉTRANGER SONT MOINS LIÉS À LA CULTURE JUIVE ET PLUS SUSCEPTIBLES DE SE MARIER AVEC DES NON-JUIFS.
L’organisation Generations of Israel qui vise à renforcer l’identité juive chez les jeunes en Israël et à l’étranger, et l’affinité entre le peuple juif en Israël et dans la diaspora juive, a publié un rapport qui décrit la façon dont les expatriés israéliens vivant à l’étranger sont beaucoup moins liés au judaïsme que les Juifs locaux. Le rapport documente une tendance plus élevée chez les expatriés israéliens à se marier et à s’assimiler que leurs homologues nés localement.
L’organisation a sondé 85 villes différentes où il y a un pourcentage élevé d’immigration d’expatriés israéliens. Ces villes sont situées en Amérique du Nord et du Sud, en Europe, et autres.
L’enquête a révélé que, même s’il y a une légère augmentation du taux d’assimilation des Juifs de Diaspora chaque année, la plupart des parents conservent une opinion négative de la possibilité que leurs enfants épousent des non-Juifs. Parmi les immigrants israéliens, cependant, l’assimilation et les mariages mixtes sont en augmentation rapide, et très peu de parents considèrent négativement la possibilité que leurs enfants ne se marient pas dans la tradition juive. La moitié des expatriés israéliens croient que leurs enfants ne retourneront pas en Israël, ni ne garderont leur identité juive.
Une différence majeure existe aussi en affinité envers la tradition. Contrairement aux communautés juives plus âgées et plus établies en dehors d’Israël, où un pourcentage élevé continue de fréquenter la synagogue au moins quelques fois dans l’année, en particulier pendant les vacances, chez les immigrants israéliens, très peu prennent la peine de se rendre a la synagogue. Parmi la deuxième génération née à l’étranger ou les Israéliens qui ont immigré quand ils étaient jeunes, ils se rendent encore moins la synagogue, et dans certains endroits ne s’y rendent pas du tout, aucun moment de l’année.
Les dirigeants des congrégations ont témoigné: « Nous parlons d’Israéliens qui ont terminé 12 ans d’études si ce n’est plus, dans le système éducatif israélien, ils ont terminé leur service militaire et sont parmi les plus hauts échelons de la société israélienne. Ils sont le sel de la terre, qui ne savent pas ce que les gens veulent d’eux quand on leur parle de l’importance de l’éducation juive, et des problèmes de mariages mixtes. Certains d’entre eux considèrent même comme un succès d’épouser des non-Juifs locaux. Beaucoup d’entre eux répètent simplement les clichés qu’ils ont entendu dans les médias israéliens à propos de la « coercition religieuse », du « racisme », et de « l’égalité entre les hommes » .Ils semblent n’avoir aucune idée de ce qu’est l’identité juive.
Generations of Israel a été créée l’an dernier par un groupe d’intellectuels, de rabbins et d’enseignants israéliens, dans l’espoir de changer fondamentalement la façon dont le système éducatif israélien traite l’identité juive. L’organisation espère pouvoir publier le rapport dans un avenir proche et générer une tempête d’attention des médias sur la question.
L’organisation a déclaré dans un communiqué, qu’ »il y a quelque chose de pourri à la racine dans la manière dont l’éducation israélienne traite le judaïsme comme une culture plutôt qu’une religion. La jeunesse israélienne a l’impression que le judaïsme est une sorte de conte de fées sans n’avoir aucune signification réelle de « Celui qui nous a choisi parmi tous les peuples. »
La semaine dernière, l’organisation a diffusé la première partie du rapport dans une brochure intitulée «Danger, assimilation» qui a été envoyée à tous les directeurs d’école en Israël, aux membres de la Knesset et aux membres hauts placés du ministère de l’Education. L’organisation propose un plan d’éducation pour aider à revitaliser le programme en incluant un large éventail d’activités qui mettent l’accent sur les avantages et les responsabilités de l’appartenance au peuple juif.
« Ce n’est pas un problème qui peut être uniquement résolu par des discussions », a déclaré le PDG Ye’hezkel Gvirtz. « Nous parlons de la survie d’Israël en tant que nation. Le système actuel nous mène au bord d’une catastrophe nationale. Nous avons besoin d’une révolution pure et simple. »