Un article paru dans le New York Times, d’ordinaire très favorable au président, lève le voile sur un véritable scandale: le président Barack Obama et son Administration ont systématiquement diffusé une image tronquée de la situation afin de convaincre l’opinion publique de soutenir l’accord avec l’Iran.
Le président Obama ne s’est certes pas placé en première ligne dans cette entreprise mais il a nommé un très proche conseiller, Ben Rhodes, qui a été chargé de mettre en oeuvre cette stratégie visant à créer un véritable narratif fictif et orienté. Parmi les tactiques utilisées, dissimulation de faits importants, présentation du régime iranien comme “allant vers plus de modération” et lobbying auprès des médias.
Ben Rhodes est conseiller du président pour la sécurité nationale et pour la stratégie de communication. C’est lui qui rédige les discours du président et organise ses déplacements à l’étranger. C’est l’un des hommes les plus proches de Barack Obama et il oeuvre à “façonner” l’opinion publique et influencer le Congrès. C’est comme cela qu’il a agi afin d’imposer la nécessité de signer l’accord avec le régime des mollahs.
Un exemple patent de la désinformation diffusée sur cette grave question: l’Administration américaine a toujours présenté sa décision d’entrer en pourparlers avec Téhéran par le changement politique qui s’est produit à la tête de l’Iran de 2013 avec l’élection d’un président “modéré et bien disposé”, Hassan Rohani. Or le New York Times révèle qu’il s’est agi d’une tromperie destinée à influencer l’opinion: des pourparlers secrets avaient déjà commencé avec l’ancien président iranien Mahmoud Ahmadinejad.
Des anciens conseillers du président américains témoignent qu’en réalité, Barack Obama était résolu à conclure un accord avec l’Iran dès le début de son premier mandat, en vertu de sa doctrine idéologique de “résolution des conflits par le dialogue et la diplomatie” et son désir de donner des gages au monde musulman. La tactique américaine a donc été de faire croire qu’il fallait aider le camp des “modérés” face aux “extrémistes” en signant cet accord et en levant les sanctions économiques.
Toujours selon le New York Times, en 2013 déjà, Jack Sullivan, proche conseiller de la sécrétaire d’Etat Hillary Clinton ainsi que le sous-secrétaire d’Etat William J. Burns ont rédigé un protocole d’accord avec l’Iran qui a servi ensuite de base aux pourparlers qui se sont déroulées en 2014-2105.
Leon Panetta, ancien secrétaire d’Etat US à la Défense a implicitement confirmé cette stratégie. A la question qui lui a été posée de savoir si la lutte entre “modérés” et “extrémistes” en Iran a été un facteur dans la volonté de l’Administration américaine de conclure un accord avec l’Iran il a répondu “non”!
Enfin, écrit le New York Times, un autre proche conseiller du président américain, Robert Malley, a “travaillé” pour la formation de spécialistes en communication qui seraient chargés de fournir des “informations” aux médias dans le sens voulu par le président américain. Ainsi, la plupart des faiseurs d’opinion ne savaient pas que la source des informations qu’ils publiaient émanaient tout simplement…de la Maison-Blanche! “Ils ont raconté ce que nous voulions qu’ils racontent”, avoue Robert Malley avec une sincérité déconcertante au quotidien new-yorkais .
Au vu de ces révélations qui n’étonnent finalement personne, il est aisé de comprendre pourquoi les innombrables déclarations belliqueuses iraniennes, les manifestations de mauvaise foi évidente tout comme les violations des accords depuis leur signature ne feront pas dévier le président américain de sa trajectoire.
Photo Yonatan Sindel / Flash 90
Entre un président qui a inventé une menace d’armes chimiques en Irak pour faire la guerre (Bush) et un autre qui dissimule une réelle menace nucléaire en Iran pour faire soi-disant la paix (Obama), les présidents américains ne brillent pas par leur intégrité et leur finesse. On peut dire qu’à cause de 16 de politique américaine désastreuse, la région, notre région est à feu et à sang. A quand un président américain honnête ? Avec Clinton on a déjà la réponse : elle a déjà tellement de casseroles entre Benghazi et ses E-MAILS qu’on ne peut vraiment pas compter sur elle. Et Trump, il a la réputation de dire ce qu’il pense au risque de choquer et de provoquer… Mais que fera-t-il vraiment ?
C’est dramatique de savoir que les Juifs tordus des USA ont massivement voté pour ce déchet en 2008 et en 2012… Et aujourd’hui, il y a encore beaucoup trop de Juifs qui se pince les lèvres en prononçant le mot “TRUMP”… Bref, il n’y a pas qu’en Israël, où les Juifs sont abrutis dans les choix politiques…