Le président du Haut conseil musulman de Jérusalem, sheikh Akrameh Sabri fait une nouvelle fois parler de lui. A la suite de l’achat de maisons par des Juifs dans le quartier du Shiloa’h (Silwan), ce « dignitaire » a émis une « fatwah » (avis juridique) qui prévoit des sanctions contre tout musulman qui vendrait des biens fonciers ou immobiliers à des Juifs, avec notamment : une mise au ban sociale de toute la famille, l’interdiction d’être enterré selon la tradition musulmane ou encore un boycott commercial. Cette mesure reste valable sur plusieurs générations. Il faut rappeler que dans la législation de l’Autorité Palestinienne, c’est la peine de mort qui est requise contre tout Arabe qui vendrait des terres ou des maisons à des Juifs. Cette sanction n’a toutefois jamais été officiellement appliquée en Judée-Samarie mais dans la bande de Gaza, même si au moins cinq Arabes « palestiniens » ayant vendu des biens à des Juifs sont morts depuis les années 1990 dans des circonstances suspectes à Hevron ou à Jéricho lors d’interrogatoires.
Cette « fatwah » est une reprise de celle qui avait été éditée en 1935 par le mufti de Jérusalem de l’époque, le tristement célèbre Hadj Amin Al-Husseini, plus tard allié d’Hitler et des nazis, qui avait interdit aux Arabes de vendre tout bien à des Juifs.
Le sheikh Akrameh Sabri, antisémite notoire, est surnommé aujourd’hui « le vrai ambassadeur de Turquie à Jérusalem », de par sa proximité avec le pouvoir turc d’Erdogan et les Frères Musulmans.
Inutile de souligner que les autorités israéliennes n’ont jamais levé le petit doigt contre les incitations à la haine et les prises de positions racistes et antisémites répétées du sheikh Sabri. On imagine aussi le tollé qui ferait trembler le pays ainsi que les conséquences judicaires si un rabbin émettait un ordre religieux privant un Juif d’être enterré dans un cimetière juif pour avoir vendu un terrain ou une maison à un musulman…
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