Le président français Emmanuel Macron commence à apprendre ce qu’est l’Iran. Comme toujours concernant la France, il s’agissait de prendre le contrepied de la politique des Républicains américains et prôner la “douceur” et le “dialogue constructif” avec les régimes totalitaires et belliqueux au lieu de faire preuve de fermeté. Un réflexe français déjà testé il y a quatre-vingt ans.
Dans une interview accordée dans le dernier numéro du magazine américain Time, le président français rappelle qu’il s’était permis de mettre en garde Donald Trump sur la question de l’Iran après l’avoir exhorté à soutenir l’Accord de Vienne: “Je lui ai juste dit: quelle est votre autre option? Que proposez-vous? Si vous voulez couper toutes les relations avec l’Iran concernant ses activités nucléaires, vous allez créer une nouvelle Corée du Nord. Quelle est votre autre option? Faire la guerre, attaquer l’Iran? Ce serait une folie.”
C’est dans cette même optique que le président français s’est rendu en visite surprise à Riyad et dans les émirats dans le but de “faire baisser les tensions” entre l’Arabie saoudite et l’Iran. Il a indiqué qu’il “souhaitait parler à tous les acteurs” et a proposé sa médiation. y compris sur la question du Liban.
Mais depuis Dubaï, Emmanuel Macron avait exprimé sa “préoccupation” à propos du programme balistique iranien suite au lencement d’un missile de fabrication iranienne depuis le Yémen vers la capitaler saoudienne. Il avait alors dit son souhait que des négociations soient ouvertes pour inclure ce programme dans l’Accord de Vienne. La réponse de Téhéran n’a pas tardé, par la voix du porte-parole du ministère iranien Bahram Qassemi :”Notre programme balistique n’est pas concerné par cet accord. Ces missiles servent uniquement à la défense du pays. Nous avons dit aux responsables français à plusieurs reprises que l’accord sur le nucléaire n’est pas négociable et que l’on n’y greffera pas d’autres sujets. La France a pleinement conscience de la position de fermeté de notre pays, à savoir que les questions de défense de l’Iran ne sont pas négociables”.
La faiblesse et la volonté d’apaisement ne sont jamais payantes dans le contexte du monde arabo-musulman, mais la politique étrangère française reste ce qu’elle est.
Photo Flash 90
Le Tschoupon de l’Elysée en visite chez ses amis arabes.
Les français étaient tous ivres le jour où ils ont voté pour ce 1° de la classe.
Action ne cherche qu’à obtenir des contrats juteux pour les sociétés françaises, le reste, la morale, l’honneur, la grandeur de la France et surtout la sécurité d’Israël, peu lui chaut…
Les roquets d’Orsay peuvent bien aboyer leurs habituelles rodomontades, avec Macron en chef de chœur…