Des étudiants de la cellule du parti d’extrême gauche Meretz ainsi que des étudiants arabes israéliens ont donné une “belle leçon de démocratie”. Il ont saboté une conférence du maire de Jérusalem Nir Barkat à l’Université hébraïque de Jérusalem, invité par le mouvement estudiantin Im Tirtsou.
Les étudiants ont fait irruption dans la salle, se sont mis à crier et à invectiver, et ont brandi des pancartes hostiles au maire de la capitale. Certains affirmaient tout haut leur intention: “Nous allons faire sauter cette conférence et ne permettrons à aucun des intervenants de s’exprimer”.
Nir Barkat ne s’est pas démonté et a déclaré: “Nous ne baisserons pas la tête devant la violence et l’incitation des activistes d’extrême gauche qui soutiennent la construction illégale et tentent d’empêcher de s’exprimer quiconque ne pense pas comme eux”. Il a poursuivi tant bien que mal sa conférence. Il a indiqué qu’il poursuivra sa politique de stricte égalité devant la loi entre les populations juive et arabe à Jérusalem”.
Matan Peleg, directeur-général d’Im Tirtsou a dénoncé “l’irruption violente d’activistes gauchistes dans la conférence de Nir Barkat” et l’a qualifiée de “franchissement d’une ligne rouge”. Il a appelé le ministre de l’Education Naftali Benett, en tant qu’autorité de tutelle du Conseil de l’Enseignement supérieur de prendre des mesures fermes contre “ces voyous”. Il a assuré que le “Programme de pensée sioniste” se poursuivra dans le cadre universitaire et continuera à inviter des conférenciers sionistes. “Aucun antisioniste ou gauchiste ne nous empêchera d’exprimer des idées sionistes au sein du monde académique” a-t-il conclu.
Ce “Programme de pensée sioniste” mis au point par Im Tirtsou est une innovation destinée à faire éclore une “élite intellectuelle sioniste” dans la société israélienne. Les étudiants qui participent à ces activités ont ainsi accès à des matières, des personnalités et de la documentation auxquels ils n’ont plus accès dans le cadre académique qui est devenu de plus en plus hermétique voire hostile au sionisme.
Parmi les personnalités qui sont invitées à s’exprimer on trouve notamment l’ancien ministre de la Justice Prof. Daniel Friedman, le prix Nobel d’Economie Prof. Israël Auman, le géopolitologue Dr. Guy Bekhor, le journaliste Alon Ben David, le spécialiste du monde arabo-musulman Dr. Mordekhaï Keidar ou la journaliste Caroline Glick.
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