Des proches de Yaïr Lapid ont confirmé jeudi qu’en aucun cas il ne siégera dans un gouvernement avec Binyamin Netanyahou, « ne serait-ce qu’un seul jour, même si c’est au prix d’une dissolution de Bleu-Banc ». Ces propos concordent avec les déclarations récurrentes et extrêmement virulentes du président de Yesh Atid contre le Premier ministre. En clair, Yaïr Lapid préférerait un gouvernement avec le soutien de la Liste arabe à un gouvernement d’union ou même d’urgence nationales. Il a d’ailleurs quitté en colère un groupe whatsapp administré par l’ancien ministre de l’Education Shaï Piron, du même parti que lui, qui a « osé » écrire un article mercredi lui demandant de mettre de côté les polémiques et d’aller vers un gouvernement d’union.
L’opposition farouche de Yaïr Lapid et Moshé Yaalon à tout gouvernement dont ferait partie Binyamin Netanyahou montre les dissensions internes qui se font de plus en plus visibles au sein de Bleu-Blanc sur la question d’un gouvernement d’urgence ou d’union et qui risquemt de faire imploser cette liste hétéroclite.
Dans l’entourage de Benny Gantz on prétend au contraire que Yaïr Lapid « commence à ouvrir les yeux et se rendre compte qu’il va falloir trouver une solution à la situation actuelle ».
Photo Yossi Zeliger / Flash 90