Les membres de la communauté juive de Téhéran ont découvert en fin de semaine qu’une des synagogues de la ville avait été détruite pendant des travaux.
Selon les autorités locales, cette démolition serait le résultat d’une erreur commise par l’ingénieur responsable du chantier. Mais les juifs se demandent s’il ne s’agit pas plutôt d’un acte antisémite délibéré.
Des fidèles ont raconté à Kikar Hashabat que des dizaines de personnes, privées de leur local, ont dû aller prier au domicile de l’une d’entre elles. Ils ont toutefois pu sortir les Sifrei Tora et les livres de prières, miraculeusement épargnés. Malheureusement, d’autres livres ont été sérieusement endommagés.
La communauté juive de Téhéran compte encore des milliers de familles qui n’ont pas quitté le pays après le départ du Shah. Sous son régime, l’Iran avait des relations diplomatiques avec Israël. Les Juifs iraniens évitent d’aborder des questions politiques afin de ne pas avoir de problème avec les autorités qui affirment qu’elles n’ont rien contre les Juifs et ne sont hostiles qu’à Israël et au sionisme.
