Selon les données du ministère de la Défense israélien, le nombre de volontaires étrangers (non détenteurs de la nationalité israélienne), désireux de s’enrôler dans les rangs de Tsahal ne cesse de croître ces dernières années. Dans un contexte où l’antisémitisme refait surface notamment en Europe, 2015 a été une année record et les Français ne sont pas en reste.
Les volontaires français ont pour la première fois dépassé en 2015 le nombre de conscrits américains venus gonfler les rangs de Tsahal. Traditionnellement, c’est d’outre-Atlantique que provenait le plus fort contingent de volontaires souhaitant servir dans les rangs de Tsahal. Mais il semble que l’attentat contre l’Hypercacher de la porte de Vincennes, début 2015, ait modifié la donne.
43% des volontaires étaient originaires de France contre 38% des Etats-Unis au cours de l’année écoulée. Dans une moindre mesure, les volontaires sont également originaires de Russie, d’Australie, de Suède, de Suisse, de Grèce, d’Italie, d’Irlande, d’Allemagne, d’Afrique du Sud, du Maroc, du Panama et du Pérou (381 personnes au total). Depuis quelques mois, le ministère de la Défense a décidé de réduire les démarches bureaucratiques pour l’intégration des volontaires venus de l’étranger.
Après un mois de préparation et d’intégration, les jeunes recrues s’engagent pour 18 mois, certains décident ensuite de prolonger leur service. 90% des volontaires, particulièrement motivés, servent dans des unités combattantes. A Jérusalem, on estime que le nombre des volontaires augmentera de 10% en 2016.