Pour Mathieu Slama, le discours populiste de Bernie Sanders répond aux attentes de nombreux Américains victimes des politiques néolibérales et déçus par leur classe dirigeante.
Mathieu Slama est enseignant à l’École des hautes études en sciences de l’information et de la communication.
Il y a un mot qui revient plus que les autres dans la bouche de Bernie Sanders: «milliardaires». Sur son compte Twitter officiel, le terme est revenu plus d’une vingtaine de fois depuis le début du mois de février. On peut y lire, pêle-mêle: «Peut-être est-ce une idée radicale, mais je considère que le gouvernement devrait aider les familles qui travaillent, et non les milliardaires» (10 février) ; «La classe des milliardaires a tort de nous sous-estimer» (6 février) ; «Notre système de financement de campagne est de plus en plus contrôlé par les milliardaires et les intérêts privés» (8 février) ; «Je crois en la démocratie, pas dans un système détenu par quelques milliardaires» (9 février) ; «Notre seule chance de gagner est d’être debout contre la classe des milliardaires» (8 février). Et ainsi de suite. Nul besoin d’être spécialiste en communication politique pour comprendre qu’il y a là, pour reprendre un terme anglo-saxon, un «pattern», c’est-à-dire un élément récurrent qui s’inscrit dans une stratégie de discours bien pensée et parfaitement réfléchie.
Le populisme repose sur une radicalisation du discours politique et de sa dimension conflictuelle.
On le sait, le populisme est un phénomène difficile à appréhender tant le terme revêt aujourd’hui une dimension polémique voire même négative. On peut cependant, sans trop s’avancer, affirmer la chose suivante: le point commun de tous les mouvements populistes, multiples et protéiformes, réside dans une certaine radicalisation du discours politique et de sa dimension conflictuelle. Est populiste celui ou celle qui conflictualise davantage les enjeux politiques. Toute stratégie de discours politique se joue autour d’un «eux contre nous». Toute la question est de savoir qui sont ces «eux» et qui sont ces «nous». L’émergence du populisme ces dernières années a accentué cette dimension conflictuelle du discours politique, y compris dans le style qui se fait plus brutal et direct. Trump joue cette partition à merveille depuis sa campagne victorieuse de 2016, dans le style et dans le discours, avec un message clair: «Nous», ce sont les travailleurs américains patriotes, «eux» c’est l’ «establishment». Salvini en Italie, Le Pen et Mélenchon en France, Boris Johnson en Grande-Bretagne (même si ce dernier ne reprend pas tous les codes populistes et se situe plutôt dans un entre-deux): chacun, à sa manière, joue sur cette dialectique spécifiquement populiste.
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Mathieu Slama
Il est le fils naturel de Karl Marx
Pauvre Imbécile ; je serai curieux de lire sa génétique , il se prêtant faire partie de la communauté d’ ISRAËL en crachant sur notre peuple ; IL est tout simplement le représentant de BDS , des fachistes de GAUCHE et de tout les ennemis d’Israël ; Je suis certain que le ciel lui tombera sur la tête et sur tout ces acolytes ; AMEN …..!!!!!
Bernie Sanders veut appliquer la politique de Chavez aux USA ; qu’il aille visiter le Venezuela , pays riche en pétrole, où les gens crèvent de faim et n’ont pas de médicaments pour se soigner.
Qu’il cesse de crier qu’il est Juif surtout s’il ne précise pas qu’il est antisémite.