Le président de Bleu-Blanc a fait une déclaration à la presse mercredi à 15h00 lors de laquelle il a violemment attaqué le Premier ministre Binyamin Netanyahou: « Un homme accusé de corruption et d’abus de confiance ne peut être Premier ministre. Le 17 mars, Binyamin Netanyahou finira sa carrière ». Benny Gantz a accusé le Premier ministre de vouloir « détruire sur son passage toutes les institutions de l’Etat de droit » et « de ne se préoccuper que de sa propre personne et aucunement des citoyens du pays ». Il est allé jusqu’à dénoncer la nomination d’Amir Ohana au poste de la Justice qui avait pour but selon lui « de porter atteinte au système judiciaire ». Quant au débat, l’ancien chef d’état-major s’est défilé en annonçant qu’il ne s’y rendra pas, dénonçant une nouvelle fois une « vile manipulation à laquelle il ne se prêtera pas ».
Cette dérobade avec son explication légère a permis au Premier ministre de réagir et d’attaquer sous un angle favorable: « Benny Gantz a peur d’un débat face à moi et il sait pourquoi. Israël a besoin d’un leader fort et pas d’un froussard. Israël a besoin d’un gouvernement de droite fort et pas d’un gouvernement qui dépendra de la Liste arabe. Si Benny Gantz a peur d’un débat face au Premier ministre comment compte-t-il se mesurer aux grands défis auxquels Israël fait face??! Je réitère ma proposition et appelle Benny Gantz à venir débattre avec moi ».
Photo Miriam Alster et Yonatan Sindel / Flash 90