Dire que l’Administration Biden se “fait ballader” par les Iraniens n’est plus une vue de l’esprit. Les Américains voulaient presque à tout prix conclure un nouvel accord avec les Iraniens avant l’entrée en fonction du nouveau président Ebrahim Raïssi. C’est un nouveau revers pour cette administration faible après que les Iraniens aient fait savoir à des intermédiaires européens que les négociations ne reprendront pas avant la mi-août, une fois que le président élu et son nouveau gouvernement seront en place. Et d’ici là, les centrifugeuses continueront à travailler, les inspecteurs de l’AIEA sont interdits d’accès sur les sites sensibles et le nouveau gouvernement israélien a promis aux Américains de ne “rien entreprendre par surprise”.
Tentant de sauver la face, l’Administration Biden a publié un communiqué assorti d’une menace qui ne fera pas vraiment trembler Téhéran : “Lorsque l’Iran aura achevé le processus de passation de pouvoirs, nous serons prêts à revenir à Vienne pour la poursuite des discussions. Nous sommes toujours intéressés à un retour mutuel à l’application de l’accord, mais comme l’a précisé Anthony Blinken, cette proposition ne sera pas indéfiniment sur la table”…
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