Le Liban s’enfonce de plus en plus dans une crise politique, économique et sociale. Certains évoquent même le spectre du retour de la guerre civile. La colère de la population monte contre la classe politique impotente et corrompue mais aussi contre le Hezbollah, accusé de négliger les intérêts du pays au profit de ceux de la Syrie et de l’Iran. Les informations récentes faisant état de transfert de nourriture en Syrie par le Hezbollah n’ont pas arrangé les choses.
Le Hezbollah de son côté, trouve toujours un ennemi extérieur et accuse les Etats-Unis qui selon lui veulent déstabiliser le pays. En réalité, les Etats-Unis resserrent de plus en plus leur étau sur l’organisation terroriste chiite tant sur le plan libanais que dans ses tentacules internationales. C’est dans ce cadre que que Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah demande aujourd’hui à la population de faire preuve de patience jusqu’au mois de novembre : « Si Donald Trump est battu et les Démocrates reviennent au pouvoir, les choses vont changer ». Et on ne peut que le croire. La politique irresponsable et criminelle de l’Administration Obama, qui avait abandonné ses alliés pour choisir l’axe chiite ainsi que la volonté affichée de Joe Biden de faire exactement le contraire de Donald Trump s’il est élu font craindre le pire si le Parti démocrate revenait aux affaires.
Qui aurait cru un jour qu’une organisation terroriste espérerait à haute voix la victoire du Parti démocrate américain?! Cela en dit long sur les dérives de cette formation. Et cet espoir est certainement partagé à Téhéran, à Ramallah et à Gaza.
Photo Flash 90