Dans sa croisade contre les organisations terroristes, le président américain Donald Trump a annoncé son intention d’inclure les Frères Musulmans dans la liste des organisations terroristes, comme il l’a fait récemment pour les Gardiens de la Révolution iranienne.
Selon la Maison-Blanche cette décision est le fruit de concertations avec les responsables de la sécurité nationale américaine ainsi qu’avec « certains pays du Proche-Orient ».
Le Pentagon a fait connaître ses réticences, craignant de nouvelles tensions entre Washington et Ankara, le régime turc actuel, grand soutien des Frères Musulmans, ayant déjà fait connaître sa réprobation par la voix du porte-parole du parti AKP du président Erdogan: « Une telle déclaration portera atteinte aux efforts pour obtenir une démocratie dans les pays du Moyen-Orient et constituerait le soutien le plus net à la propagande de Daech » (sic).
Le mouvement des Frères Musulmans a également réagi en annonçant « qu’il poursuivre de toutes les manières son action modérée (sic) malgré les intentions américaines ».
La confrérie des Frères Musulmans fut créée en Egypte en 1928 par Hassan Al-Banna, le grand-père des frères Tariq et Hani Ramadan, « modérés » notoires. L’idéologie des Frères Musulmans est panislamique, totalitaire, hégémonique, anti-occidentale, antisémite et a de nettes accointances intellectuelles avec l’idéologie nazie. La stratégie de la confrérie est de s’implanter dans les sociétés « impies », musulmanes ou non, au moyen d’associations et réseaux à buts louables et de les noyauter pour y imposer à terme un régime soumis à la Charia.
Voici ce que dit Hassan El-Banna en 1946, en accueillant en Egypte le mufti de Jérusalem pronazi en fuite Hadj Amin Al-Husseini: » La valeur du mufti est égale à celle d’une nation entière. […] Ce héros, oui, ce héros qui a défié un empire et combattu le sionisme avec l’aide de Hitler et de l’Allemagne. L’Allemagne et Hitler ne sont plus, mais Amin al-Husseini poursuivra le combat. »
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