Après la fin de non-recevoir adressée lundi par Avigdor Lieberman à Benny Gantz, deux autres chefs de partis de gauche ont décliné l’offre du président de Bleu-Blanc. Le Prof. Yaron Zelika, fondateur du parti “Calcalit” a même refusé de rencontrer Gantz, l’accusant de vouloir uniquement s’assurer un siège dans le prochaine Knesset : “Au lieu d’exiger des autres de mettre leur ego de côté, Benny Gantz ferait mieux de mettre son parti de côté et laisser les autres mener le pays et surtout l’économie”.
De son côté, le maire de Tel-Aviv Ron Huldaï, fondateur du parti “Haisraélim” a élégamment repoussé l’offre de Benny Gantz : “C’est moi qui vais créer des alliances et il y en aura. Je veux être celui qui unifie. D’après les sondages, celui qui est le plus apte à être le leader du bloc (de centre gauche) est Ron Huldaï”. (dans le dernier sondage, son parti est crédité de…5 sièges!)
Abandonné par la moitié de ses députés et vu désormais comme un repoussoir de voix, Benny Gantz confirme sa place de héros tragique de la vie politique israélienne de ces deux dernières années après avoir été porté aux nues par les grands médias qui le voyaient comme celui qui mettrait fin au pouvoir de Binyamin Netanyahou.
Le ministre a encore rajouté du ridicule mardi matin à la radio en faisant l’éloge de Yaïr Lapid qu’il avait pourtant lâché pour rejoindre le gouvernement Netanyahou : “Lapid est apte à devenir Premier ministre (…) Nous avons un objectif commun (…) Je pense que nous pouvons arriver à des ententes mutuelles”…
Photo Tomer Neuberg / Flash 90
Nul au Monde monsieur Gantz , n’a son Nombril plus Haut que celui de son Voisin….
Vous pouvez le faire Vérifier , sans rester Ignorant.