A la fin de l’enterrement de la Reine Elizabeth II, la ministre chilienne des Affaires étrangères, Antonia Urrejola Noguera, est allée trouver le Président israélien, Itshak Herzog, pour lui présenter des excuses au nom de son pays.
Ses excuses interviennent après un incident diplomatique important survenu la semaine dernière, lorsque le Président chilien, Gabriel Borci a décidé de reporter la cérémonie de remise des lettres de créance de l’Ambassadeur israélien, Guil Artzieli.
Le refus d’un président de recevoir les lettres de créance d’un ambassadeur étranger est un incident diplomatique rare.
Le Président chilien est connu pour ses positions pro-palestiniennes. Il a, par le passé, qualifié Israël d »’Etat assassin ». Les autorités israéliennes ont compris que par ce refus, il a voulu protester contre la mort d’un Palestinien de 17 ans qui a été tué par les soldats israéliens après avoir ouvert le feu sur eux, lors d’une opération menée à la suite de la mort de l’officier Bar Falah.
Selon les informations chiliennes, la raison du report de la cérémonie avec l’Ambassadeur d’Israël était : »la mort d’enfants à Gaza » mais les Chiliens avaient assuré qu’il ne s’agissait pas d’une sanction, uniquement d’un report au mois d’octobre.
Des responsables gouvernementaux ont estimé que: »le Président Boric a décidé de ne pas rencontrer l’Ambassadeur israélien parce qu’il s’agit d’un jour très sensible en raison de la mort d’un jeune dans la Bande de Gaza (sic) ». Rappelons que cette mort est intervenue dans la région de Djénine et non à Gaza….
Quelques heures plus tard, le Chili présentait déjà ses excuses que la ministre chilienne a donc renouvelées de vive voix au Président israélien, à Londres.
La ministre a déclaré que son pays voulait ouvrir une nouvelle page diplomatique avec Israël.
Photos: Herzog: Amos Ben Gershom / GPO
Urrejola Noguera: Gobierno de Chile