L’agence de notation Moody’s a revu à la hausse ses prévisions pour Israël, pour la première fois depuis le début du Corona. Elle lui a attribué la note A1, avec une prévision qualifiée de ”positive”, et ce en raison des bons et solides résultats fiscaux de l’économie israélienne.
Sur quels critères se base la notation de l’agence Moody’s? La promotion de réformes constructives par le gouvernement qui sont destinées à solutionner les défis de l’économie israélienne sur le long terme, la récupération du marché et les résultats fiscaux qui se reflètent dans le ratio dette/PIB et dans la diminution du déficit budgétaire gouvernemental de manière significative, dépassant les premières prévisions.
L’agence Moody’s a ainsi récompensé également les efforts gouvernementaux pour impliquer toutes les populations sur le marché du travail mais aussi l’augmentation de l’âge du départ à la retraite pour les femmes et la diminution de la régulation.
Dans le rapport de Moody’s, il est précisé que la diminution du déficit budgétaire de 7% en un an est une des meilleures au monde et dûe à une augmentation des revenus de l’Etat par la fiscalité. D’après les estimations de l’agence, le déficit budgétaire devrait s’élever à 3.4% fin 2022 contre les 3.9% prévus initialement. Moody’s insiste aussi sur le fait que le contexte politique est polarisé mais que sur le plan économique et fiscal, il existe un consensus.
Les experts de Moody’s soulève la résilience du marché israélien face aux différentes secousses et notamment la crise sanitaire lors de laquelle l’économie israélienne faisait partie des plus saines et dynamiques de l’OCDE.
Malgré tout, Moody’s conclut sur la crise politique qui secoue le pays actuellement, en espérant qu’elle n’empêchera pas la mise en oeuvre des mesures économiques et fiscales constructives qui permettent ces prévisions à la hausse.