Au centre d’une polémique pour son soutien au BDS et aux organisations terroristes, Rajah Zaatra a finalement annoncé qu’il préfère renoncer à son poste d’adjoint à la mairesse de Haïfa plutôt que de renier la moindre de ses prises de position.
Depuis l’annonce de sa nomination, de plus en plus de pressions ont été exercées sur la mairesse Einat Kalish- Rotem pour qu’elle annule sa décision ainsi que sur le conseiller municipal de la liste communiste ‘Hadash pour qu’il retire ses propos tenus à de nombreueses reprises. Mais malgré d’ultimes tentatives, dont celle de la mairesse, Rajah Zaatra dans une conférence de presse donnée mercredi au siège de son parti a déclaré préférer renoncer au poste qui lui a été proposé plutôt que de se renier idéologiquement.
Rajah Zaatra a répété « qu’un peuple sous occupation a le droit de lutter par tous les moyens légitimes » et our faire diversion sur ses positions pro-terroristes, il attaqué le Premier ministre Binyamin Netanyahou. Il l’a qualifié « d’homme dangereux, incitateur et pyromane », estimant que le Premier ministre « a peur du changement positif survenu avec l’élection de la nouvelle mairesse de Haïfa qui laisse augurer une possibilité de coexistance authentique entre Juifs et Arabes dans la ville ».
C’est la n°2 de ‘Hadash, Shahira Shalbi qui devrait remplacer Rajah Zaatra comme adjointe à la mairesse.
Les opposants à la nomination de Rajah Zaatra ont exprimé leur satisfaction: « Nous ne permettrons pas à Einat Kalish-Rotem de continuer à semer la division dans la ville et de monter les habitants les une contre les autres. Ce n’est pas une question de droite ou de gauche mais de majorité de la population qui est modérée face à une minorité extrémiste. Rajah Zaatar n’est pas digne d’occuper une fonction publique ».
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Bon débarras. GAM ZO LETOVAH
Madame le maire (et non la mairesse) car c’est une fonction et non un titre.