Les programmes Gour Arié pour garçons et Levia pour les filles ont pour objectif de préparer les jeunes olim de France à l’armée. Organisés sous l’égide MASSA, ils permettent de se familiariser avec les exigences et l’ambiance de Tsahal. Ils sont désormais ouverts aussi aux francophones arrivés adolescents avec leurs parents leur offrant une solution idéale avant de rentrer à l’armée.
Un programme ouvert à tous
Le directeur et fondateur du programme Gour Arié, Yehuda Salama, est né de parents français. “Mes parents sont montés en Israël lorsque j’avais trois mois. Je connais bien l’armée puisque j’y ai servi pendant quatre ans. A ma sortie de l’armée, j’ai mis sur pied un groupe pour hayalim bodedim de toutes les origines, à Jérusalem. C’est là que j’ai compris les difficultés que pouvaient rencontrer les olim francophones à l’armée et que j’ai vu la nécessité de développer un programme qui leur serait adapté”.
Situé dans une yeshiva israélienne, à Ashdod, le programme Gour Arié se veut, pour autant, ouvert à tous. “Quelques cours de Torah et d’histoire juive sont dispensés, nous ne contraignons personne à la pratique religieuse mais nous encourageons les jeunes à se renforcer dans leur identité juive. La journée type commence par la prière pour ceux qui le désirent, puis quatre heures d’oulpan suivi d’un repos pendant lequel des h’avroutot peuvent être organisées avec les élèves israéliens de la yeshiva. Ensuite, les garçons se rendent à un entrainement physique trois fois par semaine, ou se préparent aux psychométriques les autres jours. La soirée est réservée à des cours de Torah et d’histoire juive”.
Yehuda souligne que désormais ce programme veut s’ouvrir aux olim qui sont arrivés adolescents avec leurs parents et qui ”n’ont pas moins besoin d’être guidés avant l’armée”.
Former des adultes intégrés et équilibrés
“Au risque de paraitre un peu iconoclaste, il est important pour moi de montrer que les études universitaires ne suffisent pas pour construire des adultes intégrés, épanouis et équilibrés. Mon but dans cette mehina est de donner aux jeunes des outils pour savoir se débrouiller, faire face à des situations difficiles et/ou inattendues. Je leur apprends l’importance de l’effort. La mehina vise à les construire mentalement et physiquement afin d’optimiser leur service militaire mais aussi de leur donner des bases pour la vie”.
La marche pour Jordan Bensimon z”l
Parmi les activités de la mehina Gour Arié, on trouve des excursions, la découverte du pays et une marche annuelle très symbolique, celle à la mémoire de Jordan Bensimon, z”l. Après une alya à l’âge de 16 ans, il s’enrôle à la suite d’une mehina à l’armée et appartient à la prestigieuse unité egoz. Tombé pendant Tsouk Eytan, il est devenu un exemple d’intégration et de persévérance. ”La marche a lieu chaque année, à cette période. Nous faisons 75 kilomètres de Nahariya au Kineret. Nous entamons la journée à 5h le matin, pour effectuer une vingtaine de kilomètres par jour. La vie dans la nature, les nuits à la belle étoile, mais aussi le passage sur le Tombeau de Rabbi Shimon Bar Yohaï sont des moments forts qui participent à la construction personnelle des jeunes, que j’évoquais plus haut”.
Pour plus de renseignements
Yehuda Salama: 054-8078065 ou [email protected]
MASSA Gour Arié sur FB et Instagram
Guitel Ben-Ishay