La destruction des maisons des terroristes est une des armes de dissuasion que possède Israël.
Ces dernières semaines avec la multiplication des attentats commis par des Arabes israéliens, s’est posée la question du sort des maisons de ces derniers. Comme ils ne sont pas soumis au même régime juridique que les Arabes de Judée-Samarie, la destruction de leur domicile pose des problèmes judiciaires.
Hier (dimanche) lors de la réunion du cabinet de sécurité, le Premier ministre Bennett a demandé au Shabak et aux services de renseignements d’étudier la possibilité de procéder à la destruction des maisons des terroristes arabes israéliens et de les expulser.
Il est soutenu dans ce sens par le ministre de la Justice, Guidon Saar.
Les organisations de gauche et des responsables des services de sécurité s’y opposent estimant qu’il s’agit d’une mesure disporportionnée. En revanche, le système judiciaire, dans des décisions rendues par le passé, a exprimé une opinion plutôt favorable à cette démarche, en raison de la force de dissuasion qu’elle comporte.
La question se trouve aujourd’hui au coeur des débats du cabinet sécuritaire, le Premier ministre faisant partie des farouches soutiens en faveur d’une telle méthode. Les débats tournent autour des bénéfices au regard des coûts mais aussi des façons de rendre juridiquement solide la décision de détruire la maison d’un terroriste détenteur de la citoyenneté israélienne voire de son expulsion.
Photo: Porte Parole Tsahal