Contrairement aux prévisions d’une croissance de 2% au premier trimestre 2022, l’économie israélienne termine cette période avec une croissance de -1.6% par rapport au dernier trimestre de 2021.
Le PNB a reculé de 1.4% alors que l’on attendait une augmentation de 1.1%.
Ce changement de direction négatif est lié à plusieurs éléments. D’abord, il faut noter que par rapport au premier trimestre 2021, le PNB a augmenté de 9%, ce qui confirme la reprise économique du pays depuis le Corona. D’ailleurs, il faut souligner qu’Israël s’en tire, sur ce plan, mieux que l’Angleterre, la France ou la Belgique. Là où le bat blesse c’est lorsque l’on compare le PNB entre le dernier trimestre 2021 et le premier trimestre 2022: Israël se classe troisième en partant de la fin des pays de l’OCDE.
Ensuite, les dépenses privées ont diminué de 0.7% au premier trimestre 2022 après une augmentation de 18.2% au dernier trimestre 2021. Les Israéliens ont dépensé davantage entre janvier et avril 2022 pour la nourriture, l’essence et l’électricité et moins pour l’habillement, les loisirs, l’outillage et les objets personnels. Des données qui reflètent l’augmentation du coût de la vie.
La tendance négative notée en Israël est identique à celle qui se produit au premier trimestre 2022 aux Etats-Unis.
Interrogé ce matin sur le prix du logement en Israël, le ministre des Finances, Avigdor Liberman, s’est montré optimiste: ”Cela ne fait aucun doute que d’ici la fin de l’année nous maitriserons le prix du logement. Cet été, nous commencerons à sentir le ralentissement de l’augmentation des prix. Le précédent gouvernement nous avait immobilisé en raison des élections. Ceux qui veulent nous entrainer dans une nouvelle campagne électorale le font sur le dos de l’économie du pays”.