»Ayelet Shaked veut faire tomber le gouvernement », c’est ce qu’a déclaré le député Elie Avidar (Israel Beitenou).
La cause de cette sortie : le refus d’Ayelet Shaked de soutenir la loi, voulue par Avidar, qui interdit à une personne mise en examen au pénal, d’être nommé Premier ministre. Interrogée samedi soir à ce sujet par la journaliste Ayala Hasson, elle a répondu : »Je ne soutiens pas cette loi et elle ne passera pas. Je suggère à Elie Avidar d’essayer de se concentrer sur des sujets convenus. Cette loi ne fait pas partie de l’accord de coalition parce qu’elle ne fait pas l’objet d’un consensus ».
Elie Avidar : La loi passera qu’Ayelet Shaked le veuille ou non
Avidar ne l’entend pas de cette oreille. Pour lui, cette loi est un symbole des manifestations de Balfour contre Netanyahou dont il est l’un des représentants à la Knesset. Il a l’intention de mettre à profit les deux mois de vacances parlementaires pour préparer le terrain à l’intérieur et à l’extérieur de la Knesset à l’adoption de cette loi.

Nous devons nous occuper des réfugiés comme nous aimerions que l’on s’occupe de notre grand-mère, de nos enfants
Ayelet Shaked est aujourd’hui dans le viseur de plusieurs membres de la coalition, notamment en raison de sa politique de quotas imposés aux réfugiés d’Ukraine. Les partis de gauche comme Meretz et Avoda sont déjà intervenus à plusieurs reprises pour dénoncer la décision de la ministre de l’Intérieur et veulent qu’elle revienne dessus.
Aujourd’hui, c’est Yaïr Lapid, ministre des Affaires étrangères et Premier ministre par rotation, qui l’a désavouée, lors de son voyage aux frontières de l’Ukraine. »Notre devoir n’est pas seulement d’être de bons Juifs mais aussi de bonnes personnes. Notre identité ne sera pas mise à mal par quelques milliers de réfugiés. Au contraire, nos enfants apprendront une bonne leçon de morale et de responsabilité. D’un autre côté, il est évident qu’Israël ne peut pas accueillir des dizaines de milliers de réfugiés non juifs. Nous pouvons, malgré tout, en accueillir plus qu’aujourd’hui, nous pouvons et nous devons être plus généreux ».
Et bien il est plus,que temps qu’ elle le fasse s il lui reste un tantR.D. soit peu de conscience
Un tant soit peu de … sorry
Je lui suggère de ne pas trainer et ce pour le plus grand bien du Pays.