Ce n’est pas la première fois que Dina Silber, adjointe au conseiller juridique du gouvernement, exprime des opinions politiques alors qu’elle est censée se réserver au champ juridique. Mais selon l’expression utilisée mardi par la ministre de la Justice Ayelet Shaked « elle a franchi toutes les lignes rouges ».
Le scandale s’est déroulé lors d’un débat en commission sur la loi de la loyauté dans la culture initiée par la ministre de la Culture et des Sports Miri Regev. Dina Silber a pris la parole est s’est lancée dans une attaque à peine voilée contre la politique du gouvernement: « Nous sommes en train de changer, et le pays est en train de changer. Cette période n’est pas simple. Elle nous apporte des nouvelles lois et de nouvelles expressions: pouvoir, loyauté, suprématie (de la Knesset sur la Cour suprême), nous assistons à un débat public agressif et blessant, qui effiloche notre tissu social commun, qui stigmatise et étiquette: qui est avec nous, qui est contre nous, Et s’il y a des gens loyaux, cela veut-il dire qu’il y a des traîtres? Une cinquième colonne? Amenez-nous des gens qui obéissent, des artistes émasculés, des médias muselés et un peuple discipliné, éduqué (selon nos souhaits) et qui pense comme un seul homme… ». La suite de son propos a été une attaque contre la loi de loyauté dans la culture, qualifiant cette expression « d’oxymore », pour dire en substance qu’on ne peut pas exiger de loyauté dans le domaine de la culture et que la suppression de budgets sur des critères culturels équivaut à de la censure. De ce fait, Dina Silber, fonctionnaire au service du gouvernement, a enfilé l’habit d’opposante.
Suite à ces propos qui ont fait des vagues, la ministre de la Justice a annoncé que Dina Silber n’est désormais plus habilitée à s’exprimer au nom du gouvernement ou du ministère ni à se présenter à la Knesset en tant que telle. Ayelet Shaked a également écrit une lettre au conseiller juridique du gouvernement Avihaï Mandelblit, lui demandant de mettre fin aux fonctions de son adjointe. Dans cette lettre elle écrit notamment: « Il apparaît que Dina Silber, de manière répétée, n’agit pas selon le règlement de la fonction publique, les instructions du conseiller juridique du gouvernement ni tout simplement en vertu d’un bon fonctionnement des institutions. En tant que conseillère juridique elle n’agit pas avec professionnalisme et droiture (…) A partir de ce jour, Mme Silber a fini de me représenter, de représenter la position de mon ministère ou celle du gouvernement dans les commissions de la Knesset. Elle n’est plus autorisée à se présenter devant le gouvernement ou à la Knesset en tant que représentante du ministère de la Justice (…) Nous chercherons quelqu’un d’autre. On ne peut que conclure que les opinions politiques de Dina Silber feraient mieux de s’exprimer dans le cadre d’une activité politique au sein d’un parti… »
Le conseiller juridique a d’abord assuré la ministre que les propos politiques n’avaient pas été exprimés en son nom, et ensuite qu’il allait convoquer Dina Silber pour « éclaircissement ».
Les réactions sont nombreuses dans la classe politique, et très différentes selon que l’on soit dans la majorité ou dans l’opposition.
Yesh Atid, la gauche et l’Institut israélien de la Démocratie dénoncent cette lettre et la décision de la ministre avec les accusations habituelles de « déconstruction de l’Etat de droit », « suppression des garde-fous » ou « stérilisation du système judiciaire ».
A droite, on salue cette décision qui était espérée depuis longtemps, tant Dina Silber a outrepassé ses fonctions en profitant de son poste pour exprimer ses idées politiques et contrer le gouvernement pour lequel elle est censée travailler.
Le ministre de l’Education Naftali Benett a félicité sa collègue de parti Ayelet Shaked: « Il s’agit d’une décision très importante prise par la ministre de la Justice. Le rôle d’une conseillère juridique est…de conseiller, celui des juges de juger et celui du gouvernement de gouverner. Hélas, avec les années, les choses se sont mélangées. La décision de la ministre est celle de Habayit Hayehoudi dans le but de ramener la sagesse et l’équilibre. Bravo! »
Il faut rappeler que la loi voulue par Miri Regev ne limite aucunement la liberté d’expression artistique. Elle décrète en tout bon sens que l’Etat aura la latitude de réduire ou supprimer son aide financière pour des créations qui attaquent l’Etat d’Israël et ses symboles nationaux, qui attaquent Tsahal, soutiennent le terrorisme ou qui remettent en cause le caractère juif et démocratique de l’Etat.
Photo Yossi Zamir / Flash 90
Nach berlin ! Pour tous ces » gochistes » l allemagne sera leur terre d asile !
bravo , il fallait le faire encore bravo les gauchistes s’ont partout .???
Bonne réaction d’A.SHAKED, comme……..d’habitude!!
La liberté s’arrête là où commence celle de l’autre ou bien là où est la loi.
Les Ecritures rappellent souvent qu’il faut tenir sa langue, mais c’est difficile quand on est gocho ou coco ou bds ou palos ou muzz ou frontixxx, parce que ces gens-là ont tourné le dos à la Torah et se retroiuvent ainsi en plein effraction aux bases fondamentales de l’humain en général et du peuple juif en particulier.
Il faut tenir bon devant ces allégations outrancières.
Bonne route à l’équipe Bibi pour qu’ils lancent l’annexion de toute la terre des juifs selon les mêmes écritures.
gilbert.bernard3@orange.fr
Pourtant avec son nom qu’elle porte, Silver (Argent), elle aurait dû savoir que le proverbe juif dit « la parole est d’Argent (Silver) et le silence est d’Or (Gold).
Décision logique face à des gauchistes venus de l’est.
Test de Zsondi rapide: Tête et expression de Femme Aigrie jalouse et narcissique
Les juifs et juives sic ! sont aussi minables, quelques fois, que leurs équivalents Goyim ! Ne l'(oubklions pas trop! La Courbe de Gauss desd Sales Caractères y est la :même…?