Lorsqu’un gouvernement de droite hésite à appliquer une politique de droite, l’opposition a alors beau jeu alors de e contourner et prendre son rôle ne serait-ce que pour le mettre dans l’embarras. C’est ce que compte faire mercredi Yesh Atid sur la question de l’expulsion des familles de terroristes.
Face à l’incompréhension d’une grande partie de la population et particulièrement des familles endeuillées face au report de six mois des discussions sur cette loi, Yaïr Lapid a décidé de proposer le texte directement au vote des députés, contournant ainsi la décision de report prise dimanche par la commission ministérielle de législation.
C’est lui-même qui montera à la tribune pour défendre cette proposition qui avait été présentée communément par des députés de six partis: Likoud, Habayit Hayehoudi, Koulanou, Israël Beiteinou, Yahadout Hatorah et Yesh Atid.
Le but de Yaïr Lapid est clair: mettre les députés signataires membres de la coalition dans l’embarras et mettre le gouvernement devant ses contradictions. Mais le président de Yesh Atid ne compte présenter que la première partie du texte, celle qui vise à annuler le droit de résidence permanente pour les familles de terroristes, y compris ceux originaires de Jérusalem.
Dr. Aliza Lavi (Yesh Atid) estime illogique que des députés de la coalition qui clament sans cesse qu’il faut augmenter la dissuasion et renforcer les sanctions votent mercredi contre ce texte uniquement pour des raisons politiciennes. Elle les appelle à voter avec leur conscience, donc en faveur de la loi.
Photo Yonatan Sindel / Flash 90