Le parti Yesh Atid tenait son premier meeting de la rentrée à Rishon Le-Tzion. Devant des centaines de cadres, militants et sympathisants, Yaïr Lapid, fort des très bons sondages récents, a annoncé que son parti visera la première place lors des prochaines élections et que personnellement, il entend ravir la place de Premier ministre. Son intervention s’est voulue « étatique » en ce sens qu’il a évité d’attaquer de front les partis orthodoxes et le Premier ministre Binyamin Netanyahou. Au contraire, il a appelé le premier ministre à convoquer tous les chefs de partis pour voir ensemble comment « raccommoder la société israélienne ».
Avec un brin de démagogie qui lui est familier, il a souhaité « qu’Israël se dote d’un leadership qui ne se préoccupe pas uniquement de son propre bien-être mais de celui de l’Etat d’Israël et de sa population ». Il a exposé son programme politique en sept points « qui sera affiché dans toutes les sections du parti à travers le pays ». Trois points traitent de politique étrangères et sécuritaire et quatre des questions économiques, sociales et sociétales. Parmi ces points, une « initiative audacieuse vis-à-vis de l’Autorité Palestinienne.
Yaïr Lapid a qualifié son parti de « centriste, patriote et rassembleur ».
Photo Yonatan Sindel / Flash 90