La loi de régularisation des avants-postes de Judée-Samarie provoque de vivres tensions au sein du Likoud. Deux camps s’opposent: ceux qui veulent faire passer cette loi qui régulariserait une fois pour toutes ces avants-postes et les protégeraient contre la Cour suprême, et ceux qui s’y opposent soit parce qu’ils suivent le conseiller juridique du gouvernement qui affirme que cette loi est « indéfendable » devant la Cour suprême soit parce qu’ils affirment qu’il vaut mieux « sacrifier » Amona pour sauver le reste des localités de Judée-Samarie. Le premier camp est beaucoup plus nombreux: vingt-cinq députés du Likoud sur trente ont signé un appel au Premier ministre lui demandant de favoriser l’adoption de la loi. Mais le Premier ministre y est opposé, tout comme les députés Tsahi Hanegbi, Avi Dichter, Anat Berko et Benny Begin.
Ce dernier, partisan d’un légalisme masochiste, a été particulièrement virulent et mis une nouvelle fois en doute sa vértiable appartenance au Camp national: « Cette loi vise à régulariser des avants-postes illégaux tels que celui d’Amona, autrement dit à légaliser le vol par la loi ». Benny Begin s’est dit convaincu que l’évacuation d’Amona n’aura pas d’effet domino et a accusé ses collègues de parti qui soutiennent la loi « de semer la peur en faisant croire qu’Amona serait un précédent qui mettrait en danger d’autres avants-postes ou localités de Judée-Samarie ».
De l’autre côté, Yehouda Glick, partisan de la loi , s’est faire filmer sur le site où se dressait l’avant-garde de Migron (Binyamin). Il s’est insurgé contre l’attitude du gouvernement et du conseiller juridique. Montrant les ruines de ce que fut Migron, évacué il y a maintenant quatre ans, le député a fustigé l’acharnement de l’Etat à détruire des maisons juives et chasser leurs habitants alors que les terrains abandonnés restent en ruines et que les « propriétaires » arabes si combatifs lors des procédures judiciaires, avec l’aide des organisations gauchistes, ne font absolument rien des terres qu’ils ont revendiquées.
Photo Aroutz 7