Il s’agit de l’épilogue d’une longue histoire. Baroukh Mizrahi hy »d, combattant de l’Irgoun, vient d’être reconnu par Tsahal comme « victime de guerre », Baroukh Mizrahi avait trouvé la mort près de Sa-Nour, dans le nord de la Samarie au mois d’avril 1948.
Ce vaillant combattant a eu une histoire peu commune. Né musulman à Safed, il s’était converti au judaïsme et avait rejoint les rangs de l’Irgoun, animé d’un profond patriotisme sioniste. Cela fait des années que le conseil régional de Samarie tentait de le faire reconnaître comme tombé dans les rangs de Tsahal et il avait adopté sa mémoire du fait qu’il était soldat sans famille et que personne ne prenait le deuil pour lui. (Sa famille l’avait abandonné après sa conversion).
Du fait de son aspect physique et de sa connaissance parfaite de l’arabe, Baroukh Mizrahi hy »d avait effectué des missions très périlleuses d’espionnage au profit de l’Irgoun. Mais un jour, il fut reconnu dans un autobus par un policier, qui le fit descendre du véhicule et le livra à des arabes qui l’exécutèrent.
Sa dépouille ne fut retrouvée qu’après la Guerre des Six jours, dans une grotte près de Sa-Nour, suite à l’enquête d’un journaliste.
Le président du conseil régional Yossi Dagan s’est réjoui de la décision de Tsahal. Benny Gal, l’un des expulsés de Sa-Nour en 2005, a regretté que cette région qui vit de vaillants combattants tomber pour la libération du pays en 1948 ait été vidée de ses habitants juifs en 2005 par décision d’un gouvernement israélien.
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