Si l’on en croit le vice-Premier ministre turc Mehmet Simsek (maitenu à son poste malgré la démission du Premier ministre Ahmet Davutoglu) la crise dans les relations entre la Turquie et Israël serait entré dans sa phase finale mais la plus délicate. Il a affirmé qu’Israël a déjà cédé aux exigences d’Ankara concernant deux questions sur trois, sans préciser laquelle reste encore en suspens. En toute logique, il devrait s’agir de la levée du blocus maritime de la bande de Gaza qui pour Israël est impensable en l’état actuel des choses.
Pour diverses raisons géopolitiques et économiques, la Turquie a aujourd’hui intérêt à se rapprocher à nouveau d’Israël, du moins dans une certaine mesure. Les relations entre les deux pays ne seront plus comme avant, du moins tant que le parti AKP et le président Recep Erdogan seront au pouvoir.
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