Dans le déroulement d’un processus législatif, chaque parti peut présenter des réserves sur une loi en préparatio ou certains de ses articles. Ces réserves sont discutées en commission ainsi qu’en séance plénière. Celles présentées par l’opposition sont généralement repoussées dans leur quasi-totalité d’ici le vote final.
Sur la Loi de la Nation, le parti d’extrême gauche Meretz a présenté ses nombreuses réserves, qui montrent non seulement la déconnection de ce parti du sionisme mais aussi des méconnaissances historiques de base. L’une d’elles indique:
“Erets Israël est un espace historique dans lequel sont nés le peuple juif et le peuple palestinien (sic), et dans lequel se sont développées et ont fleuri l’une à côté de l’autre les trois religions principales d’Erets Israël: le judaïsme, le christianisme et l’islam”.
Erets Israël comme berceau d’un peuple palestinien mis au même plan que le peuple juif, et comme lieu de naissance de l’islam, voilà ce qu’est capable de produire un parti qui se veut représenter les élites intellectuelles et “éclairées” du pays…

Toujours concernant la Loi de la Nation, le Premier ministre Binyamin Netanyahou et le ministre de l’Education Naftali Benett sont tombés d’accord dimanche sur le compromis proposé par ce dernier concernant l’article 7 controversé. Il sera présenté sous cette forme: “…l’Etat d’Israël considère le développement de l’implantation juive (en Erets Israël) comme une valeur d’ordre national, et oeuvrera en faveur de la concrétisation de ce principe”. C’est cette formulation qui sera présentée à la commission qui planche sur le texte définitif de loi, sous la direction d’Amir Ohana (Likoud).
Photo Tomer Neuberg / Flash 90
Parachutez tous les gens du meretz sur Gaza et qu’ils s’y fasse oublier
Metz si proche des ennemis d’Israel