« Le quinzième jour du septième mois, quand vous aurez rentré la récolte de la terre, vous fêterez la fête du Seigneur qui durera sept jours ; le premier jour sera chômé, et le huitième jour sera chômé. Vous prendrez, le premier jour, le fruit de l’arbre hadar (cédrat), des branches de palmier, des rameaux de l’arbre aboth (myrte) et des saules de rivière ; vous vous réjouirez en présence de l’Eternel votre D…, pendant sept jours. Vous fêterez cette fête du Seigneur, sept jours chaque année, règle immuable pour vos générations … afin que vos générations sachent que J’ai donné des tentes pour demeure aux enfants d’Israël, quand Je les ai fait sortir du pays d’Egypte, Moi l’Eternel votre D… ».
Comment lier le loulav ?
Selon les Sages ashkénazes : il faut placer les feuilles de myrte à droite de la feuille de palmier et les feuilles de saule à gauche. Il faut les attacher depuis la partie inférieure des branches.
Selon les cabalistes, et ainsi agissent la plupart des séfarades : ils placent une branche de myrte de part et d’autre de la branche du palmier et la troisième au milieu ; une branche de saule à droite et une à gauche ; le cédrat se joint aux autres au moment de la bénédiction. Il faut lier le myrte et le saule à la branche de palmier afin qu’ils forment un seul « bouquet ».
La soucca en souvenir des nuées de splendeur lors de la sortie d’Egypte
« Vous demeurerez dans des souccot durant sept jours ; tout indigène en Israël demeurera sous la tente, afin que vos générations sachent que J’ai donné des tentes pour demeure aux enfants d’Israël, quand Je les ai fait sortir du pays d’Egypte, Moi l’Eternel votre D… ». En demeurant dans la soucca, on pensera qu’il s’agit d’un commandement divin. Selon Rabbi Eliezer, ces souccot étaient les nuées de splendeur (anané kavod) qui entouraient les enfants d’Israël à leur sortie d’Egypte. Selon Rabbi Akiva, il s’agit de véritables souccot qu’ils avaient faites pour se protéger du soleil.
La bénédiction « leshev bésoucca »
Il existe une divergence d’opinions au sujet de la bénédiction « léchev basoucca » pendant les jours de hol hamoed. Certains pensent que l’on doit prononcer cette bénédiction lorsqu’on pénètre dans la soucca. D’autres affirment qu’il est nécessaire de boire du vin et d’autres de manger des gâteaux. Selon le Choulhan Arouh et le Ben Ich Haï, on ne récite la bénédiction léchev basoucca que lorsqu’on mange une quantité de pain équivalent au volume d’un œuf (environ 60gr), un repas moindre n’étant pas soumis à la mitsva de soucca.
La soucca – tsila déméémnouta (ombre de confiance).
La soucca est considérée comme tsila déméémnouta (ombre de confiance), c’est pourquoi il faut l’honorer et avoir soin de sa propreté. Bien qu’avant la fête il s’agit de bois simple sans aucune importance, pendant Souccot, elle est empreinte de sainteté.
Chacun a la mitsva de construire une soucca
Chacun a la mitsva de construire sa soucca. Celui qui n’a pas la possibilité technique d’en construire ne devra pas avoir honte d’aller manger chez son voisin, ou dans la soucca de la synagogue. C’est pourquoi il est conseillé de construire une soucca dans chaque synagogue.
Obligé ou dispensé de la mitsva
Les femmes n’ont pas l’obligation d’accomplir la mitsva de la soucca du fait qu’il s’agit d’une mitsva qui se fait à un temps précis. Cependant, celles qui l’accomplissent auront droit à une récompense divine.