A 8 jours des élections, la situation semble toujours figée avec 60 mandats pour la bloc de droite et 56 pour celui de Lapid, donc sans majorité nette pour aucun des camps même si celui de droite en est beaucoup plus proche.
Les partis arabes Hadash-Ta’al et Ra’am sont toujours menacés par le seuil d’éligibilité. Celle qui s’en éloigne vraiment désormais est Ayelet Shaked, dont le parti Habayit Hayehoudi est crédité d’à peine 1.6% des intentions de vote selon deux sondages publiés ce matin. Le seuil d’éligibilité se trouve à 3.75%.
D’après des informations publiées par le journaliste Amit Segal, Ayelet Shaked réfléchirait sérieusement à se retirer de la course. Elle attendrait les résultats de ce vendredi pour se décider. Au sein de son parti, certains l’encouragent à le faire afin de ne pas être tenue pour responsable de l’éventuelle absence de majorité à droite au soir des élections. D’autres continuent de penser qu’elle doit aller au bout estimant que son retrait ne changerait rien au rapport de forces entre les blocs.
Par ailleurs, les sondages des ces derniers jours montrent tous que les mouvements de transferts de voix se font à l’intérieur des blocs. Smotrich et Ben Gvir grignotent sur le Likoud et cette fois ce sont eux qui ont perdu un mandat au profit de Shass. A gauche, Yesh Atid continue de syphonner des voix aux partis Avoda et Meretz, même si dans ce sondage, le parti du Premier ministre est en perte de vitesse.
Le Ma’hané Hamamla’hti de Gantz et Saar stagne autour de 11-12 mandats. Au sein de cette formation politique, on commence à s’inquiéter de finir la course, le soir des élections avec un résultat inférieur à 10.
Sans BENETT, Shaked n’aurait pas dû s’aventurer toute seule dans la nature et être une proie facile pour un grand fauve de la politique qui n’a jamais fait le moindre cadeau à qui que ce soit !