L’une des principales accusations du BDS est qu’Israël serait un Etat raciste. Il n’est pas besoin de faire des efforts pour démontrer qu’il n’en est rien, mais le BDS ainsi que toute la nébuleuse des organisations anti-israéliennes n’ont pas besoin non plus de faire trop d’efforts de leur côté puisque ces calomnies leur sont offertes sur un plateau par l’extrême gauche israélienne.
Lundi, lors du débat sur la suppression momentanée du regroupement familial, les députés de gauche et de la Liste arabe unifiée se sont suivis à la tribune pour dire qu’il s’agit « de la mesure la plus raciste qui puisse être ».
Qu’en est-il vraiment? Jusqu’à présent, la loi israélienne permettait, pour des raisons humanitaires et sous certaines conditions à un/e Arabe israélien/ne qui épousait un/e Arabe palestinien/ne de Judée-Samarie de le/la faire venir résider dans le territoire israélien et même lui accorder la citoyenneté israélienne. Or, comme dans d’autres domaines, il s’est avéré que des Arabes palestiniens ont profité de cette faveur accordée par Israël pour perpétrer des attentats meurtriers. Cela a été le cas à plusieurs reprises depuis le début de la vague terroriste actuelle.
Le gouvernement a donc proposé de suspendre momentanément la politique de regroupement familial afin de réduire les risques d’attentats. Ce qui est évidemment inadmissible pour l’extrême-gauche et les députés arabes pour lesquels le respect des droits humains doit être appliqué même au prix de la vie de quelques juifs.
Photo Yonatan Sindel / Flash 90