Après avoir été traîné dans la boue pendant une semaine, le directeur élu de la chaîne Aroutz 10 Rami Sadan passe désromais à l’attaque et exige des excuses et des indemnités de la part du journaliste Gidi Weitz du Haaretz. C’est ce dernier qui avait été à l’origine de toute l’affaire concernant les soi-disant propos tenus par Rami Sadan à l’encontre du parti Shass et de son président Arié Dery et qui ont failli mener à une sérieuse crise gouvernementale.
D’ordinaire très critique et méprisant envers les orthodoxes, le quotidien post-sioniste s’était soudain découvert une empathie profonde pour Shass car il s’agissait en l’occurrence de pourfendre le futur président du directoire de la chaîne Aroutz 10 « coupable » d’être un ami de Binyamin Netanyahou.
Une fois passés l’attentat de Tel-Aviv et la fête de Shavouot, Rami Sadan passe à l’attaque et réagit en menaçant désormais Gidi Weitz de le poursuivre en justice pour diffamation s’il ne présente pas ses excuses.
Dans la lettre adressée au journaliste par llan Bombakh, l’avocat de Rami Sadan il est entre autre stipulé: « Les propos que vous avez prêtés à mon client dans votre article sont de purs mensonges. Avant de les publier, vous auriez pu avoir l’honnêteté de vous adresser à lui pour obtenir sa réaction à ces calomnies mais au lieu de cela vous avez cité des on-dit et falsifié les faits avant de les publier rapidement. Vous auriez également dû vous adresser aux membres du directoire qui étaient présents ce jour-là, et vous vous seriez aperçu que sur neuf membres, un seul affirme que mon client a effectivement tenu les propos qu’on lui prête et sept affirment le contraire, un autre indiquant qu’il n’a pas pu entendre ce que mon client a dit ou non… »
Photo Aroutz 7