Le Premier ministre Binyamin Netanyahou a participé à la réception du corps diplomatique étranger qui se tient chaque année à Yom Haatsmaout. Lors de son intervention il s’est déclaré persuadé qu’Israël fera la paix avec beaucoup de ses voisins mais a rappelé que pour que cette paix soit solide, seules les négociations directes et bilatérales seront efficaces. Il a rappelé les traités de paix signés avec l’Egypte et la Jordanie et a aussi évoqué « d’autres pays ennemis dans la région qui recherchent aujourd’hui une coopération sérieuse avec Israël face aux menaces communes.
Il a ensuite abordé un point important: « …Je sais que beaucoup d’entre vous ont des doutes quant à ma position. Vous pouvez le répéter à l’infini cela n’en fera pas une vérité pour autant. Les faits sont pourtant là. J’ai pris des initiatives qu’aucun autre Premier ministre n’a pris dans l’Histoire d’Israël afin de favoriser la paix. Mais jusqu’à présent, elles n’ont obtenu aucun retour. Je tiens à le réaffirmer de manière non-équivoque et devant vous, diplomates du monde entier: je continue à soutenir la solution de deux Etats pour deux peuples, un Etat palestinien démilitarisé qui reconnaîtra Israël comme patrie du peuple juif. Il est grand temps. Mais le refus de reconnaître un Etat juif quelles qu’en soient les frontières est la véritable racine du conflit et il ne date pas de la Guerre des Six jours. Je pense quant à moi qu’aucun dossier n’est insoluble, la seule chose que nous demandons est le droit de vivre en paix dans le pays de nos ancêtres, Erets Israël ».
Le Premier ministre a ensuite critiqué le chef terroriste de l’Autorité Palestinienne Mahmoud Abbas: « Est-il possible de faire la paix avec quelqu’un qui refuse même de s’asseoir à la même table que vous? » « Chaque minute qu’il perd à ne pas vouloir négocier directement est une minute volée à l’avenir des enfants israéliens et palestiniens », a-t-il poursuivi. Il a appelé les diplomates présents à l’aider à convaincre le chef de l’AP a répondre positivement à son appel de relancer les pourparlers directs « qui sont les garants d’une paix solide ».
Photo Haïm Zach / GPO