Afin de barrer la route à l’hégémonie turque en Méditerranée orientale, l’Egypte et la Grèce ont signé jeudi un accord fixant leurs frontières maritimes. Cette décision géostratégique est la conséquence de l’accord illégal signé fin 2019 entre Ankara et le gouvernement islamique de Libye qui s’arrogeaient carrément tout l’espace maritime qui sépare la Turquie de la Libye, notamment pour s’accaparer des richesses sous-marines. Ce accord avait été dénoncé par l’Egypte, la Grèce et Chypre, mais le dictateur islamique turc Recep Erdogan n’en a cure, d’autant plus que la communauté internationale n’avait pas réagi ou très mollement.
L’accord signé entre le Caire et Athènes permet aux deux pays de prospecter et forer dans ces fonds marins riches en gisements de gaz et de pétrole.
Ankara n’a pas tardé à réagir, par la voix du ministre ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu qui a parlé avec culot d’un « accord illégitime nul et non avenu ». Alors que des bâtiments de la flotte turque sont déjà en route vers des zones proches de la Grèce, le chef de la diplomatie turque a averti que « la Turquie n’autoriserait aucune activité dans ces zones ».
L’impérialiste néo-ottoman Recep Erdogan continue impunément à défier la région.
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