Lors de la venue de Joe Biden en Arabie Saoudite, l’ouverture de l’espace aérien saoudien aux vols en provenance et en direction d’Israël a été officiellement acté.
Il s’agit d’un grand pas dans la normalisation des relations entre les deux pays et représente surtout un gain de temps et d’argent pour les vols vers l’Asie, destination très prisée par les Israéliens.
Il y a quelques jours, toutes les autorisations nécessaires ont été fournies par l’Arabie Saoudite pour que ces vols en provenance et en direction d’Israël soient autorisés dans son espace aérien, y compris ceux de compagnies aériennes israéliennes.
Seulement voilà, pour que cela se réalise totalement, il faut que le sultanat d’Oman accepte aussi d’ouvrir son espace aérien. Tous les acteurs impliqués dans les négociations avec l’Arabie Saoudite pensaient que cela ne serait qu’une formalité. Les relations entre Israël et Oman sont bonnes, Binyamin Netanyahou avait même en 2018, alors qu’il était Premier ministre, été reçu par le Sultan, depuis décédé.
Si le sultanat fait preuve de réticences c’est en raison des pressions très fortes qu’il subit de la part de l’Iran qui exige des pays du Golfe qu’ils s’opposent à toute normalisation de leurs relations avec Israël.
Apparemment donc, Oman n’a pas résisté aux menaces iraniennes et refuse, pour le moment, d’ouvrir son espace aérien, rendant caduques tous les rêves asiatiques des compagnies aériennes depuis et vers Israël. Par ailleurs, ce refus est de mauvaise augure dans l’entreprise de normalisation des relations entre Israël et les pays arabes, entamée par les accords d’Avraham.
L’Etat d’Israël a adressé une demande officielle à Oman et agit par différents canaux pour obtenir cette fameuse autorisation. Pour l’heure, il est impossible de savoir si et quand elle sera obtenue.