Entre deux condamnations d’Israël, le coordinateur spécial de l’ONU pour le ‘processus de paix’ au Proche-Orient, Nikolaï Mledanov fait actuellement des navettes pour tenter de trouver une solution pour la bande de Gaza.
Lundi matin, les médias israéliens ont rendu public son plan global pour l’avenir à court et moyen terme de la bande de Gaza. Dans les grandes lignes, ce plan comporte cinq volets essentiels: 1. Arrêt total de la violence entre Israël et les organisations terroristes, 2. Réconciliation Fatah-Hamas et prise de responsabilité de l’Autorité Palestinienne dans la bande de Gaza, 3. Réouverture des points de passage et extension de la zone de pêche, 4. Mise en place de grands projets d’infrastructures au profit de la population de Gaza. C’est l’ONU qui superviserait l’entrée des matériaux dans le territoire et leur affectation réelle 5. Injection de centaines de millions de dollars au profit de la population dans les domaines de la santé, la voirie, l’eau et l’électricité.
Israël comme le Hamas ont déjà fait savoir qu’ils ne sont pas satisfaits de ce plan. A Jérusalem, on rappelle le principe de base avant d’entamer un plan quelconque en faveur de Gaza: l’arrêt total et effectif de toute violence et le désarmement des organisations terroristes. Du côté de Gaza, on ne veut rien entendre tant que le blocus maritime de Tsahal ne sera pas entièrement levé. Par ailleurs, les pourparlers Fatah-Hamas sous l’égide de l’Egypte sont au point mort car les deux frères ennemis ne sont toujours pas d’accord sur la répartition des tâches dans la bande de Gaza. Par ailleurs, les sanctions infligées par l’Autorité Palestinienne à l’encontre du Hamas constituent toujours une sérieuse pomme de discorde entre le deux factions terroristes.
Concernant l’exigence d’Israël de la restitution des dépouilles de Hadar Goldin hy »d et Oron Shaoul hy »d ainsi que la libération des trois civils détenus, le plan Mledanov, au lieu de l’inclure dans le plan global, prévoit « l’ouverture d’une procédure parallèle d’échange de prisonniers » ce qui en langage clair veut dire poursuite du chantage du Hamas pour une transaction de type Shalit. Un test pour le gouvernement israélien qui d’un côté a promis aux familles de tout faire pour faire revenir les disparus et prisonniers mais de l’autre ne peut plus se permettre d’accorder une victoire au Hamas en libérant des terroristes en grand nombre.
Un haut responsable de Tsahal a déclaré lundi, concernant ce plan que l’on se trouve à mi-chemin entre règlement et escalade sérieuse.
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Le Hamas c’est des nazis et ils doivent être traités comme tels. Aucun compromis n’est possible avec eux.