La tenue de nouvelles élections entraîne de l’effervescence dans toute la classe politique et le Parti travailliste n’y échappe pas. Au lieu de “voir venir”, cette formation qui s’est réduite à six députés va devoir prendre des décisions rapidement quant à son avenir si elle ne veut pas carrément disparaître lors du prochain scrutin qui aura lieu dans moins de quatre mois.
Trois options lui sont ouvertes: rester comme il est, avec les risques que cela comporte, se fondre dans un grand bloc de centre-gauche avec la liste Bleu-Blanc ou faire alliance avec Meretz dans un parti ouvertement de gauche. Tout cela dépendra de l’identité du futur président de ce parti. Avi Gabbaï, dont d’aucuns pensaient qu’il tirerait les conclusions de son cuisant échec, ne semble pas vouloir laisser la place de lui-même. Les noms que l’on évoque pour l’instant quant à son éventuelle succession sont ceux de deux anciens généraux, Tal Rousso et Yaïr Golan. Shelly Yehimovitch a fait savoir qu’elle ne briguera pas la présidence et aucun des trois autres députés “présidentiables, Amir Peretz, Stav Shafir et Itzik Schmuli ne s’est encore prononcé.
La convention du parti qui doit se tenir dans quelques semaines risque d’être intéressante…
Photo Gili Yaari / Flash 90