Le divorce de Français en Israël
L’alya massive de France a apporté avec elle ses cas spécifiques de divorces.
Il n’est en effet pas rare que lors d’un conflit familial, l’un des conjoints décide de repartir en France, pour
s’entourer de ses proches restés là-bas, ou simplement pour s’éloigner de l’autre conjoint. La situation se complique lorsque le couple a des enfants à charge. « C’est le cas du mari soupçonné de vouloir repartir en France tandis que son épouse et ses trois enfants sont en situation d’alya en Israël. S’installe alors chez la femme la crainte que le mari
Alloul & co, Law office reste en France et ne se présente pas au tribunal, et qu’elle ne puisse pas obtenir le Guet », nous explique Maître David Alloul, avocat francophone spécialisé en droit de la famille. « Dans un tel cas, une action juridique expresse a permis l’engagement de discussions et elle a abouti à un divorce en un mois. »
Un autre facteur de complication de la procédure de
divorce pour des Français vivant en Israël est la barrière de la langue. Il arrive souvent qu’une des deux parties, parce qu’elle possède une meilleure maîtrise de l’hébreu ou davantage de contacts israéliens, parvienne à exercer une pression sur l’autre partie pour l’amener à faire des concessions inacceptables en temps normal. Encore un cas que Maître Alloul connaît bien : « J’ai reçu récemment dans mon cabinet une jeune femme française mariée à un Israélien qui avait réussi à lui faire croire qu’en cas de divorce, elle serait expulsée du territoire et devrait verser une grosse somme d’argent. Ici, le soutien d’un avocat parfaitement bilingue et bien intégré dans le système israélien est primordial pour rassurer et défendre la personne menacée. »
Enfin, les divorces en Israël sont en partie traités par le tribunal rabbinique, d’où l’intérêt de faire appel à un avocat ayant l’expérience des textes religieux et de la loi juive, la Halakha.
Maître David Alloul a fréquenté de grandes yeshivot en France et en Angleterre, et il a suivi des études rabbiniques auprès du défunt Rishon Letsion Rav Mordekhaï Eliyahou zatsal. Par la suite, il a effectué des études de Droit en Israël, avec une spécialisation en droit de la famille. Il fait partie de la Convention France-Israël, qui aide à l’insertion d’avocats français en Israël. Grâce à ses liens amicaux avec le bâtonnier Maître Avi Himi, président de l’Association du barreau israélien, Maître Alloul assure le contact avec le barreau de Paris. Son cabinet se situe à Tel-Aviv et traite toutes sortes de divorces – conflictuels ou à l’amiable, rabbiniques ou civils – dans tout le pays.