Le député Dan Illouz (Likoud) a déposé un projet de loi pour mettre fin à la problématique de la reconnaissance des professions médicales en Israël.
La loi adoptée en lecture préliminaire par la Knesset aligne les exigences israéliennes sur celles européennes. De cette manière, un médecin diplômé d’une université française, par exemple, pourra automatiquement exercer en Israël.
”En dehors de quelques cas très spécifiques, ce qui est bon pour l’Europe est bon pour Israël”, a déclaré le député Illouz, ”Nous allons grâce à cette loi mettre fin à la situation absurde de médecins olim, diplômés des meilleures universités dans le monde et qui sont obligés de faire le ménage en raison d’un excès de bureaucratie”.
Le député a souligné l’importance d’une telle loi, d’une part pour les olim qui pourront faire valoir leurs diplômes et leurs compétences, mais aussi pour le pays puisqu’il existe un manque important de médecins par rapport au nombre d’habitants.
C’est ce que pointe un rapport de l’OCDE rendu aujourd’hui et qui met en garde contre le risque de pénurie importante de personnel médical, en raison des départs à la retraite, du manque de nouveaux médecins formés, et du vieillissement de la population.
Le rapport montre qu’en Israël, le nombre de médecins pour 1000 habitants est 10% moins important que la moyenne des pays de l’OCDE. En Israël on compte seulement 3.3 médecins pour 1000 habitants.
Parallèlement, en 2020, la moitié des médecins israéliens avaient plus de 55 ans. A titre de comparaison en 2000, les médecins de cette tranche d’âge représentaient le tiers du total des médecins. Des données qui montrent le manque de formation de nouveaux médecins en Israël et l’urgence de remédier à cette question.
La loi de Dan Illouz apparait comme une des solutions que le gouvernement pourrait adopter pour contribuer à pallier ce manque de médecins qui menace le système de santé israélien.
Bonne nouvelle. Cela semblait tellement évident, pourquoi ne pas l’avoir fait avant (pour favoriser les russophones ?)
Depuis des décennies plusieurs médecins ont fait leur alya et se sont retrouvés sans équivalences pour leur diplômes de médecins spécialistes. Un vrai parcours du combattant et un vrai cauchemar. Tous sont diplômés d’ universités françaises dont certaines sont d’ excellence et reconnues mondialement. Les bureaux de la Alya conscients de ce parcours suggéraient de préparer un dossier très solide pour qu’ il puisse être accepté,sachant le peu de chance d’ aboutir .Malgré un grand nombre d’ années d’ expérience et de pratique,et de diplômes ,très peu d’ équivalences ont abouti et après des obstacles et des recours notamment juridiques. Si les diplômes de médecine générale posent moins de problème .il n’en est pas de même pour les spécialistes.
Cette commission scientifique s’arroge le droit de ne qualifier et d’ autoriser des médecins devenus israéliens à travailler en Israël. De vrais drames pour la plupart de ces médecins et leurs familles de retourner dans leurs pays d’ origine et le désenchantement de quitter le pays qu’ils aiment et qu’ ils avaient choisi pour y vivre.
J’ accuse cette commission scientifique, par des prétextes pseudo réglementaires à faire obstacle à des demandes d’ équivalence par PROTECTIONNISME, ENTRE SOI,D’ARROGANCE ET D’ ORGUEIL. au mépris des malades et du ministre de la santé. Un malade Francais,Suisse ou Italien serait moins bien soigné qu’ en Israël.
Il est admis par tous ,qu’ Il manque beaucoup de médecins en Israël. Que les praticiens actuels sont vieillissants et pas renouvelés ,que le nombre des nouveaux médecins est très insuffisant pour assurer la relève. Que les jeunes médecins formés à Chypre, en Roumanie ou en Ukraine sont un désastre en Israël.
Alors que les médecins russes qui ont fait leur alya dans les années 90 partent en retraite, le nombre insuffisant des jeunes médecins .Les ministres de la santé successifs ont tiré le signal d’ alarme et ont suggéré de faciliter l’ installation de médecins ayant leur alya, sortant d’ universités d d’excellence de L’OCDE .
Les rendez-vous à l’ hôpital pour les patients avec un spécialiste ou pour un examen spécialisé demande des délais très longs.
Mr Le député Dan Illouz je vous souhaite de réussir, c’ est tres difficile de s’attaquer aux privilèges d’ une institution qui se croit supérieure au ministre de tutelle, qui ne voit que son intérêt sans aucun contrôle de l’ état ou des usagers.Inspirez vous du travail de Mr Elie Elalouf,un ancien député.
Entièrement d’accord avec vous. J’ai personnellement vécu cette situation. Ce pays est dominé par les monopoles détenus par un petit nombre qui s’enrichit outrageusement. Quand cela touche les produits alimentaires va devient critique pour la population grandissante qui vit dans une grande pauvreté
Les compétences techniques des médecins sont tout à fait à respecter mais il y a une condition de sécurité essentielle à observer : la parfaite maîtrise de l’Ivrit est impérative, car notre langue particulière présente certaines caractéristiques dangereuses en cas de mauvaise compréhension !
De nombreux mots en hébreu se ressemblent, graphiquement comme phonétiquement mais ils peuvent avoir des significations totalement opposées ce qui ferait courir un risque grave dans un domaine important comme la médecine si certaines expressions étaient comprises à l’envers de leur sens, tant par le patient que par le praticien !
Un médecin, quelle que soit sa compétence technique doit veiller à une parfaite maîtrise de sa nouvelle langue de travail et donc n’être autorisé à pratiquer qu’après avoir obtenu un attestation officielle confirmant sa bonne maîtrise de l’hébreu!