Aujourd’hui, des centaines de jeunes olim de France rêvent d’études et de carrières performantes, sans pouvoir y accéder, freinés par l’hébreu, le bac, le test psychométrique et le coût des études. Il est urgent que les autorités israéliennes et le Misrad aklita adoptent une politique d’urgence, adaptée aux besoins des jeunes issus de l’alya française des années 2010.
Quels que soient leur parcours, qu’ils viennent d’un bac français ou israélien, de l’armée ou du shérout leumi, d’un programme massa, d’un volontariat, d’une yeshiva ou d’une midracha, ces jeunes gens, issus d’horizons les plus différents sont découragés par le fossé séparant leurs rêves des exigences des universités, par la crainte de ne pas être à la hauteur ou de ne pouvoir faire face au coût des études.
La désinformation règne et nourrit leur incapacité à bien comprendre la complexité de l’éducation supérieure en Israël, de sa très grande diversité et des réelles opportunités qui existent.
Il est clair que les diplômes académiques restent en Israël des passeports garants du niveau et du sérieux du candidat à l’emploi, assurant l’accès à tout travail un tant soit peu qualifié et des perspectives de promotion au sein de l’entreprise ou de l’organisation.
Ce qui reste incontournable pour les jeunes israéliens l’est d’autant plus pour des jeunes olim : la durée des études constitue pour eux un temps nécessaire à renforcer et mûrir leur intégration à la société israélienne, à maitriser un hébreu de haut niveau, à tisser des relations avec des jeunes israéliens venus de partout, et bien sûr à acquérir compétences et savoirs validés par un diplôme reconnu en Israël et à l’International.
Ce qui a été très justement fait pendant des dizaines d’années par l’Etat avec les jeunes éthiopiens et également dans le cadre d’une mesure d’urgence avec les jeunes Olim du Caucase et de Russie orientale, qui ont bénéficié de financement des études et de soutiens sociaux privilégiés doit absolument et immédiatement être autorisé à la alya de France et notamment le financement :
- De la totalité du coût des études pour les jeunes olim arrivés en Israël depuis au moins 10 ans.
- D’une bourse de vie permettant aux étudiants de subvenir à leurs besoins et d’un soutien pédagogique suivi tout au long des études.
- De mekhinot et programmes préparatoires pour tous. Y compris les passerelles aux études pour les jeunes qui ont décroché en première ou terminale.
Ces mesures d’urgence sont indispensables pour opérer un véritable changement !
Il est impensable que tant de jeunes olim doués d’un réel potentiel doivent se contenter de courtes formations professionnelles ou de jobs non qualifiés’’provisoires’’
qui les éloignent définitivement du savoir et des chances
d’une véritable intégration culturelle, sociale et économique.
Il y a 15 ans, le Collège académique de Netanya, créait son ‘’Campus francophone’’ et ouvrait ses portes aux jeunes olim de France, leur offrant toutes les chances de réussir et de décrocher d’excellents diplômes.
Le NAC propose une évaluation précise de leur niveau, des objectifs clairs et accessibles, une solide et efficace formation pré académique, la perspective d’un soutien financier et pédagogique
Des centaines de jeunes olim diplômés du NAC témoignent par la réussite de leur intégration de cette belle aventure intellectuelle et humaine.
Cette réussite due à la vision des dirigeants du NAC, et à la générosité de donateurs privés et de fondations partenaires devrait inspirer les autorités nationales et servir de modèle pour d’autres institutions dans le cadre de mesures d’urgence qui s’imposent.
Nicole Farhi, Directrice des programme d’intégration au Collège Académique de Netanya
www.prepanac.com – 09 8607898 – [email protected]