Une dizaine de milliers de personnes (selon les organisateurs) ont une nouvelle fois manifesté samedi soir contre le Premier ministre Binyamin Netanyahou près de sa résidence à Jérusalem, appelant à sa démission et « jurant » que le mouvement ne cessera que lorsqu’il aura démissionné.
Comme d’habitude les tee-shirt et drapeaux noirs anarchistes, les drapeaux rouges communistes et les banderoles « Crime minister » étaient légion et montraient qu’il ne s’agit pas d’un mouvement de revendication sociale mais d’une tentative de putch bien huilée et dont on aimerait savoir qui finance par exemple les autobus privés qui ont amené les manifestants.
Présente à la manifestation, la députée Tamar Sandberg a eu le culot de déclarer : « Les incitateurs doivent réaliser : cela ne prendra fin que lorsque Binyamin Netanyahou quittera son poste ». Passons sur le mot « incitateurs » lorsque l’on voit le déferlement de haine qui s’exprime lors de ces manifestations de gauche, mais ce qui n’est pas surprenant chez cette députée d’extrême gauche est qu’elle est prête à donner un grand coup de canif à la démocratie qu’elle prétend toujours défendre, en exigeant du Premier ministre qu’il parte sans passer par le processus le plus démocratique qui soit : des élections.
Et si l’on parle de haine, le mouvement « Crime minister » a publié une photo prise durant chabbat de la tente (forcément ) vide des partisans de Binyamin Netanyahou près de la résidence du Premier ministre, en mettant la légende : « Les rats ont quitté le sous-marin en perdition ». Il s’agit sans doute d’un avant goût de « l’amour gratuit » promis par Ehoud Barak lorsque Binyamin Netanyahou aura quitté la scène.
Photo Olivier Fitoussi / Flash 90