Le président libanais Michel Aoun, proche du Hezbollah, a déclaré samedi que « le Liban est prêt à défendre sa patrie, son eau et son autorité contre toute attaque israélienne, qui constituerait une violation de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’Onu ».
Une déclaration qui ne manque pas de de toupet, lorsque l’on sait que cette résolution appelle à l’extension de l’autorité exclusive de l’armée libanaise sur tout le territoire, qu’elle interdit au Hezbollah de se trouver au sud de la rivière Litani – soit à une vingtaine de km de la frontière israélo-libanaise – et qu’elle exige l’application des Accords de Taef de 1989 qui exigeaient notamment le désarmement de l’organisation terroriste chiite.
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