Itamar Ben Gvir donne du fil à retordre au Premier ministre. Le boycott des votes à la Knesset par son parti a permis à l’opposition de faire passer deux propositions de lois en lecture préliminaire et la crise n’est pas encore réglée.
Dans ce contexte, Binyamin Netanyahou doit encore faire face à un deuxième casse-tête: les revendications de l’Agoudat Israël avec à sa tête, le ministre du Logement, Itshak Goldknopf.
Ce dernier affirme que le budget qui s’apprête à être voté ne contient pas les sommes promises à son parti dans les accords de coalition. Il réclame 600 millions supplémentaires pour les yeshivot et les talmudé Torah que ce qui a été inscrit.
Goldknopf menace de ne pas voter le budget et a demandé à ses collègues de Yahadout Hatorah de faire de même.
Rappelons que dans la répartition des fonds de coalition, ces sommes extra-budgétaires attribués aux partis formant la coalition sur les deniers de l’Etat pour des projets sectoriels, 4 milliards ont été alloués aux yeshivot et 1.2 milliards pour le secteur éducatif orthodoxe.
Sur cette base, l’administration des finances a mis en garde contre les risques pour l’économie israélienne de budgets trop importants alloués aux yeshivot et structures éducatives orthodoxes.
Le ministre des Finances, Betsalel Smotrich, s’oppose catégoriquement à ce supplément d’un demi-milliard de shekels exigé par l’Agoudat Israël. Il aurait même, selon une information révélée sur Kan 11, menacé de démissionner si Netanyahou cédait à Goldknopf, ce qui a été démenti par l’entourage du ministre Smotrich.
Plus inattendu, Arié Derhy, le chef du parti orthodoxe Shass et Moshé Gafni, le numéro 1 de Deguel Hatorah et 2 de Yahadout Hatorah, s’opposent également à la demande du ministre du Logement.
Le Premier ministre a demandé au département des budgets du ministère des Finances d’étudier la manière dont on pourrait sortir de cette crise. Pour l’heure, chaque partie campe sur ses positions et la coalition se trouve dans une impasse dont il faudra qu’elle sorte avant la fin du mois de mai, date limite pour faire adopter le budget 2023-2024. Rappelons que si d’ici là, le budget n’est pas voté, la Knesset sera automatiquement dissoute.
Téhéran n’a pas le monopole des ayatollahs ! La caverne d’Ali Baba version israélienne. La honte ! Et dire que ce sont eux qui vont nommer la majorité des juges à la Cour suprême. Il faut absolument que la minorité du Likoud se lève pour sauver ce pays des affairistes et du totalitarisme !
Netanyahou ne peut pas, a priori, former des gouvernements en s’engageant auprès des différents partis de la coalition puis, une fois Premier ministre, faire comme si de rien n’était, et faire comme s’il n’avait pas le choix, un coup à cause des Américains (gel de la construction), une autre fois à cause d’une minorité idéologique violente (restitution du pouvoir aux électeurs).
Déjà, Avi Roé a démissionné quand il a compris que les promesses n’allaient pas être tenues.
Quant aux partis religieux, ils sont en droit, en tant que contribuables, de toucher des subventions de l’Etat. Pour les 54 milliards distribués par Beneth aux ennemis d’Israël, ou la légalisation du piratage des lignes électriques, il y a eu moins de scandale.
On ne peut vivre comme à l’étranger. Par exemple, en France, si vous vouliez une école juive, vous deviez payer. Tout l’argent allait au secteur laïc.
Chabbat Chalom et bonne fête de la Réunification.
Tout à fait d’accord. Nous sommes le pays des juifs…et les juifs doivent étudier la Torah CQFD.
Je rappelle aux falsificateurs que LES 53 Mdrs de BENETT ont été abondés par LES 32 Mdrs de BIBI + les Mdrs annuels POUR LA MILICE DE BEN GVIR + les Mdrs AD VITAM AETERMAN POUR LES YESCHIVOT !!! A bon ENTENDEUR !!!
David Kevin
Entièrement d’accord avec vous
D’autant plus que Bibi courre toujours après Raam
Comment scier la branche sur laquelle on est assis ?
Si le budget ne passe pas, en fin du mois, on le saura !
Que HaChem nous en préserve.
Chabbat Chalom
Il n’est pas ici question de casse tête mais plutôt être ou ne pas être un homme de parole…
Il faut absolument revoir le mode électoral en israel, on ne peut gouverner sous la pression de petit parti qui n’ont aucune vision nationale si ce n’est leurs propre intérêts. Israël doit passer sur un système législatif qui augmente le taux nécessaire pour être présent à la knesset et bibi netanyahou doit arrêter de gouverner comme un épiciers en promettant tous et n’importe quoi pour se maintenir au pouvoir. Les partis qui ne voteront pas le budget auront une grande responsabilité dans la dissolutio de la kenesset