Le 20 novembre s’ouvrira la Coupe du monde de football au Qatar. Israël et le Qatar n’entretenant pas de relations diplomatiques, il a fallu batailler pour permettre aux fans israéliens de se rendre dans les stades qataris pour ce grand rendez-vous.
Finalement, des vols directs entre Tel Aviv et Doha seront programmés et les Israéliens qui se rendent au Qatar pour la Coupe du monde n’auront pas besoin de visas.
Il restait, néanmoins, encore un problème de taille à régler. En l’absence de relations diplomatiques avec le Qatar, Israël ne possède pas de représentation consulaire sur le territoire de ce pays. Si seuls quelques 2000 Israéliens sont attendus pour le Mondial – contre les dizaines de milliers prévus – ces derniers ont absolument besoin de pouvoir compter sur des services consulaires. En effet, ceux-ci fournissent des solutions administratives pour leurs ressortissants à l’étranger, notamment en cas de perte ou de vol de passeport ou d’arrestation et de problèmes avec la justice locale.
Israël et la FIFA ont finalement signé un accord, avec l’approbation des autorités du Qatar, pour qu’une représentation consulaire soit ouverte à Doha pendant la durée de la compétition sportive. Il s’agit d’une information révélée par la chaine I24 News.
Tous les regards sont tournés vers la date du 19 décembre, au lendemain de la finale de la Coupe du Monde. En Israël, on espère que la représentation consulaire pourra perdurer au-delà de l’événement sportif.
Le Qatar avait rompu ses relations diplomatiques avec Israël au lendemain de l’opération ”Plomb durci”, à Gaza. Mais les deux pays continuent à coopérer sur le plan sécuritaire et les avions des responsables du Mossad se posent régulièrement au Qatar, notamment lorsqu’il s’agit de discuter de la manière de faire parvenir l’aide qatarie à Gaza.
Et au premier incident on fait quoi ? Les Israéliens qui se rendent au Quatar n’ont aucune dignité. Je suppose que les matches sont retransmis à la télévision, non?
Il est largement question de ne pas cautionner la coupe de foot au Katar, en raison des violations des droits de l’homme et des plus de 6500 travailleurs étrangers morts d’épuisement ou en raison des conditions intenables.