Président du Conseil régional du Goush Etsion
Tout d’abord, je veux insister sur le fait que, oui, toute la Terre d’Israël est bonne ! Nous, les Juifs, nous sommes reliés à cette terre, dans tous ses coins et recoins. Le Goush Etsion est le berceau de nos Pères : ils y ont vécu et cette région est un lieu particulièrement chargé en Histoire. On est au cœur de nos racines. Par ailleurs, nous vivons et nous éduquons nos enfants dans un rapport très privilégié avec la terre. Dans le Goush Etsion se trouve un lycée agricole et beaucoup de richesses agricoles : vins, kibboutzim, cerises, etc. D’ailleurs les touristes, nombreux, ne s’y trompent pas.
Les Olim aussi sont les bienvenus chez nous ; le kibboutz Migdal Oz accueille des programmes pour eux. Nous souhaitons en faire encore davantage pour ces personnes qui décident de venir vivre sur notre terre. Notre population est variée, que ce soit au niveau des tendances religieuses qu’à celui des âges, même s’il faut souligner que la moitié des habitants du Goush Estion ont entre 0 et 18 ans. On associe malheureusement souvent le Goush Etsion à des problèmes sécuritaires. À mon grand regret, la terreur frappe partout dans le monde et en Israël. Il arrive aussi que nous passions des moments difficiles, mais chaque fois nous surmontons et nous avançons. Il fait bon vivre et se promener dans le Goush Etsion.
Yohai Damari
Président du Conseil régional Har Hevron
Je vis à Har Hevron depuis 31 ans et nous attendons dans la famille le premier venu de la quatrième génération qui demeure ici. En tant qu’habitant d’Har Hevron, je peux vous livrer un témoignage très personnel de ce que notre région a de particulier. C’est l’une des régions les plus belles du pays. David Hamele’h a choisi cet endroit pour vivre, même pendant 7 ans après avoir été oint. La raison s’en trouve dans les paysages d’Har Hevron. Nous sommes situés à 800 mètres d’altitude, nous pouvons admirer la hauteur. Mais pour autant, on ne sent pas cette altitude quand on y vit. David Hamele’h était exactement comme la situation géographique : de la hauteur mais tout en sachant rester modeste. Il disait que Har Hevron était la meilleure école pour apprendre à diriger.
Ici, le désert est relié aux reliefs les plus élevés. C’est cela un bon dirigeant, celui qui sait relier les contraires. Les habitants d’Har Hevron possèdent ces caractéristiques, nous faisons notre maximum pour aller sur les traces de David Hamele’h. Et D’ merci, nous y parvenons : Har Hevron abrite religieux et laïcs, universitaires et gens du hi-tech, olim de tous les pays du monde et nous apprenons même à vivre avec des voisins dont nous devons nous méfier mais envers lesquels nous devons aussi avoir du respect.
Yossi Dagan
Président du conseil régional du Shomron
Dans le Shomron, comme dans tant d’autres endroits d’Israël, nous vivons au plus près notre Histoire. Ici, on peut sentir les bases du Tana’h, les vestiges de l’entrée du peuple d’Israël sur sa terre. Les collines que l’on voit, les routes sur lesquelles nous marchons sont celles qu’ont connues nos ancêtres. Le prophète Isaïe, dans l’une de ses prophéties sur la venue du Machia’h évoque les vignes du Shomron. Celles-ci sont plus vivantes que jamais depuis que quelques familles ont découvert, il y a environ dix ans, des ruines de vignes de l’époque du Beth Hamikdach. Le vin du Shomron est parmi les meilleurs alors que pendant des centaines d’années, aucune vigne n’existait dans cet endroit. Par ailleurs, le Shomron se distingue par une végétation très différente de celle du reste du pays. Nous avons de grandes étendues qui sont la continuité du Goush Dan, des paysages verts uniques, des sources, avec un climat très agréable puisque nous sommes en altitude.
De plus en plus de personnes sont attirées par le Shomron en raison de sa situation géographique centrale. Nous sommes à une demi-heure des grands centres d’emploi du pays et la qualité de vie que l’on peut trouver ici incite beaucoup de familles à choisir d’y vivre, tout en travaillant dans le centre. Notre population augmente de plus de 9% par an ! Et le tout dans un accord parfait entre toutes les composantes d’une population variée dont la moitié est laïque ! Ce n’est pas par hasard que le Shomron est surnommé « la perle » par ceux qui le connaissent !