Commençons par une bonne nouvelle: encore un bon point pour notre pays.
Standard & Poor’s, l’une des trois principales agences mondiales de notation financière et économique, vient de décerner à l’économie israélienne la note « A+ ». Celle-ci est la plus haute de la catégorie « Qualité moyenne supérieure », juste avant d’accéder à la catégorie « Haute qualité ». En comptant tous ces bons points régulièrement reçus par notre pays, on ne peut que regretter que ces bulletins de premier de la classe, ne se transforment pas en véritable réforme: réforme pour une politique sociale de fond et une chasse sans merci à l’injustice et à la pauvreté.
C’est étonnant que cette information »miraculeuse » pour un jeune pays, en guerre, à l’intérieur comme à l’extérieur de ses frontières, ne fasse pas la une des infos ou des ‘’post’’ des bienpensants. Vous savez, ces post posés sur le mur Facebook ou Twitter d’une personne privée, qui se répandent comme un feu de paille et atterrissent, en fin de compte, sur les plateaux de télévision. La mode aujourd’hui, comme pour les start-up, c’est de lancer une info éclaboussante sur le ‘’kikar Web’’. Avec un peu de chance, au nom de la démocratie, si elle est suffisamment salissante et réductrice, mais surtout nuisible pour notre pays ou notre gouvernement, alors le feu de la critique démarre et se propage!
Au lieu de nous concentrer sur l’avancée de notre peuple sur sa terre et à travers le monde, au lieu de nous unir pour lutter contre ce mal trop souvent dirigé contre nous, une minorité juive s’évertue à tirer contre son propre camp, pour tenter de l’affaiblir, au risque de le voir tomber. Les détracteurs juifs répandent un poison de haine contre Israël et Tsahal, qui entraine dans son sillage, les condamnations d’un monde avide d’animosité, si souvent peu soucieux de vérité.
Pour construire une synagogue et y fonder un lieu commun de rencontres et de prières, on évalue au préalable, généralement, le coût final des travaux, puis, chaque fidèle participe selon sa mesure, et on complète avec plus ou moins de difficultés, la finition de l’œuvre avec quelques donateurs généreux plus importants… La construction du Mishkan n’était, elle, que le simple résultat du don libre de chacun, un peu à l’image d’Israël aujourd’hui, qui ne grandit que par le don de soi de ses habitants. A nous d’assumer notre devoir, d’y apporter le plus d’or et de pierres précieuses possible afin d’accomplir notre mission, celle d’édifier notre société qui devra illuminer la surface de la terre.
Avraham Azoulay